Notre passage se situe à la fin du mois d'octobre, le docteur Castel a essayé d'élaborer un sérum spécifique contre la peste. Rieux l'a inoculé la veille pour la première fois au fils du juge Othon. Nous suivons ici une partie de la lutte de l'enfant contre la maladie, une lutte qui parait à la fois violente et désespérée (...)
[...] resta creusé . et il se détendit un peu le flot brûlant l'atteignit . épuisé - Une gradation des symptômes La première crise est suivie d'un répit assez long se détendit peu à peu La deuxième crise est aggravée par l'oxymore longues secondes l'enfant est en convulsion par opposition aux mouvements lents de la première crise écartant lentement La troisième crise ne connaît pas de vraie rémission, même au bout de la crise ses bras et ses jambes restent crispés Cette troisième crise est marquée par la terreur et l'épouvante Selon Aristote, la terreur est l'un des ressorts de la tragédie, avec la pitié. [...]
[...] Ces détails peuvent être empruntés au sordide ou simplement à l'univers familier. Ce regard témoigne souvent d'un certain pessimisme, voire d'une fascination morbide. Épanoui dans la description minutieusement référentielle (temps, lieux), le registre réaliste se caractérise, dans le roman, par le souci d'une langue authentique, parfois familière, et par l'emploi d'une syntaxe relâchée. Des personnages réalistes Ce passage met en scène de nombreux personnages, mais aucun d'eux ne sort du commun : on a Rieux et Castel 2 médecins, Paneloux un prêtre, Tarrou un homme venu par hasard à Oran. [...]
[...] Cependant, pour Camus on ne peut choisir de vivre que si l'on accepte cette vision pessimiste, si on suppose que la vie est absurde, le monde injuste et la divinité sourde. Pour Camus l'honneur réside dans la volonté de poursuivre le mal sans faiblesse mais aussi sans illusion. [...]
[...] Il semble plus fort contre la maladie contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre de la part d'un enfant aussi frêle. l'enfant résistait depuis plus longtemps Avec la mort de l'enfant, l'espoir de vaincre le fléau devient illusoir. Paneloux estime que le sérum n'a fait que prolonger l'agonie. Sur le plan psychologique - Pour les personnages du récit cette agonie n'est pas comme les autres car ils connaissent le père de l'enfant, c'est le juge mis en quarantaine. Bien que résignés à la banalisation de la mort, celle-ci les fait souffrir concrètement. [...]
[...] La Peste fait partie du second cycle des œuvres de Camus, après le cycle de l'absurde notamment avec l'Etranger, c'est le cycle de la révolte et de la solidarité (face à l'absurdité du mal), le thème de l'absurde est cependant encore fondamental dans La Peste. Le roman traite d'une épidémie de peste qui sans raison apparentes se serait déclenchée à Oran, en Algérie. La maladie et ses conséquences vont révéler les individus en faisant éclater les codes moraux et sociaux. Notre passage se situe à la fin du mois d'octobre, le docteur Castel a essayé d'élaborer un sérum spécifique contre la peste. Rieux l'a inoculé la veille pour la première fois au fils du juge Othon. [...]
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