Lecture méthodique d'un extrait de La Parure de Guy de Maupassant.
[...] Mme Loisel pouvait ne pas travailler : elle avait même une bonne. Maintenant, l'épouse du petit commis du ministère de l'instruction publique (1er de la nouvelle) se trouve ravalée au rang de femme du peuple 2 de l'extrait étudié) Une description réaliste de la vie d'une femme du peuple L'endettement indispensable au remplacement de la parure perdue entraîne le renvoi de la bonne, le déménagement dans une mansarde (au dernier étage d'un immeuble) et surtout une vie de durs labeurs : apparemment elle doit faire tout le travail de la bonne : gros travaux du ménage, odieuses besognes de la cuisine, vaisselle Maupassant ne nous épargne aucun détail pour nous décrire la vie de cette Cendrillon, tombée après le bal dans la condition de souillon (mais il n'y aura pas de prince charmant pour venir la sortir de sa souillarde, comme dans le conte de Charles Perrault : nous sommes ici dans une nouvelle réaliste) : elle use ses beaux ongles roses en récurant les casseroles, en faisant la lessive; elle doit descendre les ordures et remonter à pied l'eau jusqu'au dernier étage. [...]
[...] Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s'asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce bal, où elle avait été si belle et si fêtée. Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu cette parure ? Qui sait ?qui sait ? Comme la vie est singulière, changeante ! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver ! Introduction. Résumer très brièvement l'intrigue jusqu'à cet extrait (plus l'épisode se situe vers la fin de la nouvelle, plus il faut condenser, en ne disant que le strict nécessaire pour comprendre l'extrait étudié). [...]
[...] Le narrateur achève le portrait de Mme Loisel vieillie, empâtée, négligée, ayant perdu tout son charme et sa féminité, en nous la montrant lors d'une pause, pendant qu'elle fait le ménage, assise au bord de sa fenêtre : elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce bal, où elle avait été si belle et si fêtée La superposition des deux images dans l'esprit du lecteur lui fait mesurer combien la vie a été cruelle pour l'héroïne de cette nouvelle, et cela pour une cause futile et hasardeuse, la perte d'un bijou qu'elle a cru serti de véritables diamants, puis son rachat. De plus, par une ironie encore plus cruelle du sort, la chute de la nouvelle nous apprendra que la parure originale était fausse! [...]
[...] Maupassant nous décrit sans complaisance la déchéance physique de son héroïne, dont la vie a été gâchée par un incident dérisoire. Présentation du plan : La vie effroyable à laquelle sont condamnés les Loisel pour rembourser leurs dettes. (jusqu'à : Et cette vie dura dix ans. La fin du calvaire : tout est payé. Déchéance de Mathilde, sa nostalgie du passé. (à partir de au bout de dix ans jusqu'à ce bal, où elle avait été si belle et si fêtée Conclusion : Brèves réflexions du narrateur sur le rôle du hasard dans les destinées humaines. [...]
[...] La Parure, Maupassant. Extrait 2 : Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux. Elle prit son parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héroïquement. Il fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne ; on changea de logement ; on loua sous les toits une mansarde. Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. [...]
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