Lecture méthodique d'un extrait de La Parure de Maupassant pouvant servir de préparation à l'épreuve orale du bac français.
[...] Je vais appeler un fiacre. Mais elle ne l'écoutait point et descendait rapidement l'escalier. Lorsqu'ils furent dans la rue, ils ne trouvèrent pas de voiture ; et ils se mirent à chercher criant après les cochers qu'ils voyaient passer de loin. Intr. : Résumer brièvement l'intrigue jusqu'à cette scène du bal (personnages, action). Présentation de la scène : Cette scène se situe au milieu de la nouvelle et constitue en quelque sorte l'apogée du récit (et l'apogée de la vie de Mme Loisel). [...]
[...] Annonce du plan : Maupassant a voulu créer un fort contraste entre le temps idyllique du bal et le retour brutal à la réalité. Cet extrait contient en effet deux parties : - la description du succès de Mme Loisel au bal du ministère. (jusqu'à dont les femmes s'amusaient beaucoup - le départ en catimini et le début d'un retour misérable dans leur modeste appartement. Nous étudierons successivement ces deux parties en analysant les procédés littéraires mis en œuvre par Maupassant pour provoquer cet effet de contraste dont nous venons de parler. [...]
[...] En effet son mari, plein de prévenance, lui met sur les épaules un vilain manteau pour la protéger du froid. Mais Mme Loisel ne supporte pas, elle qui a éclipsé toutes les autres femmes pendant le bal, que ces mêmes femmes puissent la voir ainsi vêtue comme une misérable, alors qu'elles enfilent leurs riches et douillettes fourrures : Il n'y a rien de plus humiliant, avait-elle dit à son mari avant le bal, que d'avoir l'air pauvre au milieu de femmes riches. [...]
[...] MAUPASSANT : La Parure Extrait 1 : Le jour de la fête arriva. Mme Loisel eut un succès. Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie. Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés. Tous les attachés du cabinet voulaient valser avec elle. Le ministre la remarqua. [...]
[...] Entre ces deux limites temporelles, l'imparfait (temps de la durée, des actions qui se répètent) exprime le déroulement heureux du bal, ainsi que la répétition des hommages masculins, des invitations à danser, des regard admiratifs. Un seul passé simple au milieu de cette durée, qui se déroule comme une sorte de nuage de bonheur pour relater l'attention que Monsieur le Ministre accorde un instant à cette jolie femme. Le ministre la remarqua. Le passé simple est le temps des actions brèves dans le passé : l'importance et la gravité de la fonction du ministre ne lui permettent sans doute pas de s'abandonner trop longuement, en public, à la voluptueuse contemplation de Mme Loisel. [...]
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