Ce récit a une nature tragique, cependant Jean de La Fontaine change cette tragédie en véritable comédie. Le premier quatrain peint les personnages en fonction d'un parallélisme de syntaxe, puis utilise des antonymes d'adverbes, "tristement" et "gaiement". L'auteur établit les bases d'une histoire comique (...)
[...] On observe donc un revirement de situation. Conclusion : L'objectif de la fable Le Curé et le mort est avant tout de divertir le lecteur. L'auteur suit la ligne de l'apologue tout en restant fidèle au mouvement littéraire de l'époque, enseigner de façon divertissante. [...]
[...] Voilà Messire Jean Chouart Qui du choc de son mort a la tête cassée : Le Paroissien en plomb entraîne son Pasteur ; Notre Curé suit son Seigneur ; Tous deux s'en vont de compagnie. Proprement toute notre vie ; Est le curé Chouart, qui sur son mort comptait, Et la fable du Pot au lait. Jean de La Fontaine Le caractère comique du texte : Ce récit a une nature tragique, cependant Jean de La Fontaine change cette tragédie en véritable comédie. Le premier quatrain peint les personnages en fonction d'un parallélisme de syntaxe, puis utilise des antonymes d'adverbes, tristement et gaiement L'auteur établit les bases d'une histoire comique. [...]
[...] Avec l'idée de mettre en avant l'avidité du curé, Jean de la Fontaine associe les mots mort et trésor dans les vers dix-huit et dix-neuf. Ensuite, il fait de l'humour en appliquant la négation limitative au vers dix-sept ( il ne s'agit que du salaire Le prêtre interpelle le mort en le citant à deux reprises, Monsieur le Mort Il applique une sorte de respect intéressé qui a pour conséquence de le rendre dérisoire. L'auteur nous montre un prêtre que l'on peut considéré comme matérialiste. [...]
[...] Le vers trente-trois et trente-quatre sont marqués par la présence d'un chiasme et le curé et le mort subissent le même destin. Le vers suivant nous remémore le contexte ce qui provoque une réaction comique. II) La dérision du curé : On peut observer une liste mettant en avant la quantité de prière au sein des vers treize, quatorze et quinze. Le curé semble intègre, estimable, cependant la confrontation de l'aspect extérieur puis de la pensée constitue un écart pour l'attitude du prêtre. L'auteur tourne en ridicule le curé en le nommant Messire Jean Chouart dans le vers dixhuit. [...]
[...] Le Curé et le mort est la 11ème fable extraite du 7ème recueil des fables. On peut souligner que ces fables abordent toutes la notion de rapacité ainsi que la chimère. Cette œuvre traite du déclin inattendu d'un curé faisant preuve de mégalomanie. Le Curé et le Mort : Un mort s'en allait tristement S'emparer de son dernier gîte ; Un Curé s'en allait gaiement Enterrer ce mort au plus vite. Notre défunt était en carrosse porté, Bien et dûment empaqueté, Et vêtu d'une robe, hélas ! [...]
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