Commentaire composé de la Fable de Jean de La Fontaine <em>Le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire</em>.
[...] Dénuement du décor de vie du solitaire. "Apreté" et "pureté" (vers 34) : absence d'agitation et de couleurs (vers 35) : cadre de vie qui respire la tranquillité, la sérénité et l'axetisme La leçon du solitaire. Ce n'est pas un récit mais un discours que rapporte La Fontaine à propos de ce troisième "saint". A. Première partie de la leçon (vers 36 à 43). "Les premiers soins" exigés par Dieu est la connaissance de soi-même (vers une idée plus socratique que mystique. [...]
[...] Il souligne que le véritable bonheur et inaccessible (parallélisme du vers 62). Il met en évidence que la méditation morale est difficile chez les grands à cause de la flatterie des courtisans (vers 66) Le mot de la fin (vers 66 à 69). Ces quatre derniers vers sont la conclusion finale du livre (c'est la fable 24 du livre XII). Extrême discrétion, extrême humilité du propos mais le poète est conscient de la pérennité de son oeuvre (on note l'antinomie entre "rois" et "sages"). [...]
[...] L'Hospitalier (vers 15 à 22). Le choix de l'homme est énoncé beaucoup plus vite que celui du juge car il est mieux connu. La seule des trois vertus théologales (la foi, l'espérance et la charité) abordée dans la fable est la charité. Cette vertu est placée très haut par le poète : "je la loue" au vers 16. C'est un devoir fondamental du chrétien dans la société. Après l'intervention du poète (vers 16 et retour au récit et mise en évidence de la difficulté de la tâche par la construction ternaire du vers 26 avec un effet de gradation rythmique. [...]
[...] L'échec du Juge-Arbitre et de l'Hospitalier (vers 23 à 33). Vers 23 et 24 : Transition qui fait revenir au premier exemple. La confrontation des deux premiers "saints" n'aboutit qu'à une surenchère de l'embarras. Vers 25 à 29 : L'échec du Juge qui est considéré par les autres comme incapable de juger de façon équitable. Le passage entre les vers 26 à 28 de l'alexandrin à l'octosyllabe insiste sur le caractère incessant des récriminations. Vers 30 à 32 : L'Hospitalier rejoint le Juge : Les deux parcours décrits dans la première partie se recoupent : c'est un échec ("affligés"). [...]
[...] Le terme "concurrent" est ambigu comme s'il y avait une rivalité entre ces gens qui courent vers un même but par des chemins différents. D'ailleurs, La Fontaine souligne ce faux problème en utilisant un proverbe familier au vers 4 : "Tous chemins mènent à Rome". L'emploi du verbe "croire" en rejet au vers 5 laisse entendre déjà une certaine forme d'échec, de demi-réussite. II - Le Juge-Arbitre et l'Hospitalier (vers 6 à 33) A. Le Juge-Arbitre (vers 6 à 14). [...]
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