Commentaire composé détaillé de la fable de La Fontaine <em>Le Jardinier et son Seigneur</em> tirée du Livre IV des <em>Fables</em> de La Fontaine.
[...] Le fabuliste est écouté à la place du jardinier on le laissait dire La Fontaine se place du côté du jardinier qui représente tous les petits, victimes des grands. Son but est d'émouvoir le lecteur et dénoncer les Seigneurs. II) Une dénonciation de la noblesse dominante à travers la satire du jardinier. La supériorité du Seigneur. La Fontaine la montre par la majuscule et par l'apparition de l'alexandrin (vers le plus noble) à son arrivée. [...]
[...] La Fontaine montre donc la moquerie du Seigneur, celui-ci ne cherche qu'à mettre en valeur sa noblesse, ce qui fait ressortir son mépris. Le Seigneur est décrit comme un profiteur. - à peine arrivé, il oublie son but : le lièvre ne réaparait qu'au vers 47 - usurpe la place du maitre de maison : quand aurons nous nous de majesté, déjeunons approchez impératif - s'occupe d'affaires privées : le mariage de la fille, au vers 22, est plus urgente que la chasse - côté profiteur : champ lexical de la nourriture poulets jambons comparable au lièvre - côté carnivore : endentées néologisme qui insiste sur sa voracité - contradiction de sa promesse : je vous en déferais ne vient pas seul mais avec sa famille et ses domestiques, ses gens chiens, chevaux et valets pluriel pour insister sur le nombre, on utilisé pour que l'on ne puisse compter, coté effayant. [...]
[...] - il ne se plaint pas, il est dépassé par le malheur étonné à l'époque : sens hyperbolique (le malheur vient toujours d'en haut) - sa douleur n'est exprimée que par des sonorités : assonnance en v.23, qui donne à entendre un cri de détresse Une dimension lyrique. - La Fontaine se plaint à sa place : adieux anaphore qui donne du lyrisme à la plainte - le jardinier ne peut exprimer ouvertement ce qu'il pense : jeux antiphrase, qui montre qu'il fait mine de s'amuser - La Fontaine ironise aussi : il eût été mal ( . ) sortir tout à cheval fait semblant de trouver normal qu'un noble détruise le jardin, litote qui introduit mal : dévoile sa véritable pensée. [...]
[...] Donc apparaît comme un trésor, que le jardinier cherche à cacher : posséder Le jardinier tire de son jardin un véritable bonheur. - image du paradis : félicité terme hyperbolique, connotation religieuse, tel un bonheur divin pour le jardinier - comparaison à l'Eden : l'ordre (Eden divisé en l'abondance, l'autonomie croissait à plaisir clos - illusion naïve d'un jardin éternel : croissait imparfait duratif Un bonheur éphémère, détruit par l'arrivée du lièvre. - bouleversement mimé par l'ordre des mots dans la phrase du v. [...]
[...] On retrouve un La Fontaine défenseur des petits ; il parle pour ceux qui ne le peuvent pas. Cependant, la fable reste divertissante grâce à l'exagération satirique, la parodie de la bible et de l'épique. Ouverture : Le chat, la belette et le petit lapin fable VII La Fontaine. [...]
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