Jean De La Fontaine est un célèbre fabuliste né en 1621 et décédé en 1695. Les fables de la période du classicisme sont très largement connues et apportent des enseignements importants sur la société.
La fable "L'huître et les plaideurs" est tirée du livre IX des Fables de 1678 et raconte l'aventure de deux pèlerins qui se disputent le droit de manger une huître qu'ils ont trouvé. Nous allons dans un premier temps nous intéresser aux procédés employés par La Fontaine afin de rendre la scène vivante. Enfin, nous étudierons comment La Fontaine souligne les défauts des personnages.
Par différents procédés, Jean de La Fontaine va apporter un côté vivant à cette scène, pour cela il faut étudier le mouvement de la fable et le dialogue.
Premièrement, le fabuliste, dès le début de son oeuvre, emploie de nombreux verbes de mouvement « se baissait » vers 5, « avalent » vers 3, « se la montrent » vers 3, « le pousse » vers 6.
[...] Question du corpus :
- "Le prud'homme qui sauva son compère", auteur anonyme.
- "L'huître et les plaideurs", Jean de La Fontaine
- "Zadig", Voltaire.
Quel est le problème commun posé par ces trois textes ?
Dans ces trois textes du corpus, un problème commun se pose. Nous allons nous y intéresser et pour cela étudier les réactions des protagonistes ainsi que leur liaison avec le domaine de la justice (...)
[...] Le même terme aurait été employé si deux chevaliers rencontraient une belle dame mais pas une huître. Il est bon de savoir qui de nous en aura la joie vers 6 et 7 montre là aussi que cette banale huître suscite envie et débat auprès des deux hommes qui doivent décider lequel des deux la mangera. Nous allons étudier dans un deuxième temps, les champs lexicaux employés par Jean de La Fontaine. En effet, le champ lexical de la justice vient apporter une importance ridicule à une banale et petite huître. [...]
[...] Une nouvelle fois, il y a un souci de justice car le père mort avait donné pour condition que son fils qui l'aime le plus reçoive trente mille pièces d'or. Le premier ministre doit donc trouver la vérité car certains approuvent que le plus aimant soit le cadet. Là aussi la vérité même masqué, démêler la vérité, que tous les hommes cherchent à obscurcir L16-17, doit être dévoilée pour rendre justice. Ainsi, dans tous ces textes le problème commun posé est celui de la justice. Comment rendre la meilleure justice possible ? Quels sont les arguments véridiques ? [...]
[...] Jean de La Fontaine va créer un dialogue entre les deux pèlerins Si par là l'on juge l'affaire vers 10 ou encore Eh bien! L'interjection Eh bien! accompagnée de son point d'exclamation vient donner aux lecteurs un changement de ton et évite que le dialogue soit peu animé et monotone. D'ailleurs, l'arrivée d'un nouveau personnage à la fin de l'histoire permet là aussi de casser la scène et de créer du changement afin de donner vie à la scène Perrin Dandin arrive vers 16. [...]
[...] Il était en danger de mort, allait se noyer dans la mer Le texte 2 de Jean de La Fontaine (1621-1695) est intitulé L'huître et les plaideurs. Ici deux pèlerins se disputent le droit de manger une huître qu'ils ont trouvés sur la plage. Dans cette fable, le problème soulevé est aussi du domaine de la justice ; qui aura le droit de manger l'huître ? Quel option est la plus juste ? Il est bon de savoir qui de nous en aura la joie »L6-7. [...]
[...] Jean de La Fontaine en apportant et en donnant un côté ridicule à ces personnages va ainsi souligner leurs défauts. Cette fable laisse à penser à la dénonciation que Jean de La Fontaine avait aussi apporté dans Les Deux Coqs. Question du corpus : - Le prud'homme qui sauva son compère, auteur anonyme. - L'huître et les plaideurs, Jean de La Fontaine - Zadig, Voltaire. Quel est le problème commun posé par ces trois textes ? Dans ces trois textes du corpus, un problème commun se pose. [...]
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