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La fable s'apparente à un récit et répond donc à la logique d'un schéma narratif :
- Ainsi, les deux premiers vers pose la situation initiale
- Ensuite, les vers 3 et 4 introduisent un élément déclencheur (clameur des grenouilles ; nouveau pouvoir politique : Monarchie)
- Puis, les vers 3 à 25 annoncent le dénouement
- Enfin, les vers 26 jusqu'à la fin posent la situation finale. Il s'agit d'une morale : Il faut se contenter de ce que l'on a ("Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" : proverbe extrait de la fable Le petit poisson et le pêcheur, de La Fontaine).
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Le texte étudié est écrit à la fois au passé simple et au présent.
- La fable est, tout d'abord, racontée au passé simple : "firent" (3), "tomba" (5), "alla" (9), "se rendit" (21), "osa" (17). Ce passé simple est utilisé jusqu'à la ligne 22, il nous montre qu'il s'agit bien d'un récit.
- Ensuite, l'auteur opte pour le présent : "souffre" (23), "qui les croque" (27). C'est un présent de narration, équivalent au passé simple. Il met l'accent sur les actions. Ainsi, les verbes au présent s'intercalent dans un récit au passé. L'auteur s'appuie sur le temps pour montrer la vivacité du récit.
Donc, il s'agit d'un récit au passé, rendu plus vivant par le présent de narration (jusqu'au vers 28). De même, les infinitifs de narration ("et grenouilles de se plaindre", vers 29) donnent un coté alerte et de la vivacité au récit (...)
[...] Cela donne un rythme très alerte à la lecture. De plus, l'auteur opte pour des scènes visuelles Dans les joncs, les roseaux, dans les trous du marécage et auditives Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant L'attitude et la vivacité des grenouilles rendent l'histoire plus réelle. En outre, La Fontaine donne vie à ses récits par le biais de la versification et du changement de rythmes. Drôlerie, comique de situation, ridicule : les caractéristiques des grenouilles permettent de voir une analogie avec les Hommes. III. [...]
[...] Le texte étudié, Les grenouilles qui demandent un roi est la fable extraite du livre III. La Fontaine reprend ici une Fable d'Esope et de Phèdre. La fable Les grenouilles qui demandent un roi appartient à cette tradition d'apologue à caractère didactique, en mêlant histoire divertissante, personnification d'animaux et leçon morale et politique. La Fontaine dénonce ici par le comportement des grenouilles, allégorie des hommes, la perpétuelle insatisfaction de ses contemporains et leurs caprices. I. La fable : les caractéristiques d'un récit Présence d'un schéma narratif La fable s'apparente à un récit et répond donc à la logique d'un schéma narratif : -Ainsi, les deux premiers vers pose la situation initiale -Ensuite, les vers 3 et 4 introduisent un élément déclencheur (clameur des grenouilles ; nouveau pouvoir politique : Monarchie) -Puis, les vers 3 à 25 annoncent le dénouement -Enfin, les vers 26 jusqu'à la fin posent la situation finale. [...]
[...] Les personnages sont vivants par leurs sentiments et par leurs actions. Ainsi, l'histoire est très animée : il en vint une fourmilière et le récit se caractérise par sa grande rapidité. II. Un récit rythmé Les temps du récit Le texte étudié est écrit à la fois au passé simple et au présent. -La fable est, tout d'abord, racontée au passé simple : firent tomba alla se rendit osa (17). Ce passé simple est utilisé jusqu'à la ligne 22, il nous montre qu'il s'agit bien d'un récit. [...]
[...] Ainsi, les grenouilles ont un comportement humain. La question du pouvoir politique Les grenouilles connaissent tous les différents types de gouvernements connus par les hommes : démocratie, pouvoir monarchique. On s'inscrit bien dans le 17ème siècle, car il est question de la notion de pouvoir. L'auteur choisit de décrire longuement le régime monarchique. D'ailleurs, la grue représente ce régime. Celui-ci n'est pas défini, mais on voit derrière la monarchie absolue, le comportement du nouveau roi (la Grue), ainsi que la bêtise du peuple. [...]
[...] Ainsi, il y a une insatisfaction et une absence de réflexion du peuple. La sagesse est exprimée par Jupin. ( Bien mieux que par des arguments sérieux, c'est par le biais des animaux et par un récit alerte que La Fontaine, dans cet apologue, renforce la leçon donnée en invitant à se satisfaire de ce que l'on a. Bien que La Fontaine montre son imitation n'est point un esclavage La Fontaine, qui a revendiqué la liberté, fait preuve d'originalité en présentant une petite comédie moins sèche que chez ses prédécesseurs. [...]
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