Au cours de cette cérémonie, le roi va vérifier sa puissance et les courtisans vont se faire valoir, c'est un test de leur influence auprès du roi.
"Un tel jour, en tel lieu; ses prévôts y seraient" (v.8) > alexandrin > par ce rythme solennel, on a l'impression d'entendre le roi parler. Pour laisser l'ambiguïté, le rendez vous n'est pas précisé (...)
[...] "Le prince aux cris s'abandonna" (v.12) > Le lion s'abandonne aux cris de la douleur devant tout le monde: c'est un acteur > satire "Et tout son antre en résonna" (v.13) > retour au monde animalier car la satire allait trop loin "Rugir en leur patois messieurs les courtisans" (v.16) > vers très ironique le "patois" montre le manque d'éducation et fait référence aux hommes alors que "rugir" est le propre des animaux. II) Intervention du narrateur 7 vers qui coupent complètement le récit. La Fontaine a besoin de s'expliquer tout de suite et de crier son indignation. Il utilise un alexandrin, mais qui n'est pas ironique du tout v.18 > caractère changeant des animaux montré par le chiasme et par une antithèse ou un oxymore. [...]
[...] La moralité est tout au long de la fable, le récit est riche en pensées. Le premier acte Scène d'exposition: "la femme du lion mourut"(v.1) > Économie des mots: art du fabuliste > Ambiguïté entre les animaux et les humains: satire 2ème scène (v.2 à les condoléances Plus longue que la scène 1 > excès des courtisans serviles "S'acquitter" (v.3) > le verbe montre le devoir > aspect hypocrite des courtisans "De certains compliments de consolation" (v.4) > périphrase, c'est plus majestueux, solennel "Qui sont surcroît d'affliction" (v. [...]
[...] "Prévôts" (v.8) > contrôlent si tout le monde est là "Régler" (v.9) > cérémonie pleine de faste Au cours de cette cérémonie, le roi va vérifier sa puissance et les courtisans vont se faire valoir, c'est un test de leur influence auprès du roi. "Un tel jour, en tel lieu; ses prévôts y seraient" (v.8) > alexandrin > par ce rythme solennel, on a l'impression d'entendre le roi parler. Pour laisser l'ambiguïté, le rendez vous n'est pas précisé. 4ème scène (v.11 à la cérémonie "Jugez si chacun s'y trouva" (v.11) > nouvelle intervention du narrateur, complicité avec le lecteur. [...]
[...] C'est une moralité vibrante III) Le deuxième acte scène 1:coup de théâtre: "Le cerf ne pleura point." > On remarquera qu'il y a un point à l'hémistiche. v.26 > présence du narrateur omniscient qui arrête une fois de plus son récit pour nous expliquer pourquoi v.27 > octosyllabe pour mettre en valeur le mot "étrangler" > satire scène Les conséquences v.28 > "flatteur" > satire de la cours v.29 > mise en valeur par un octosyllabe de l'excès et de la calomnie On remarque que "dire"(v.28) rime avec "rire" (v.29) scène la colère du roi v.31 > la virgule met le mot "terrible" en valeur, ce qui souligne la cruauté du roi. [...]
[...] Le fait que le discours de la lionne soit entièrement en alexandrins souligne la majesté de la lionne et l'hypocrisie du cerf "Champ"/"charmes" > allitération pleine de douceur, de chaleur; on a tout un ensemble de sonorités extrêmement douces. v.46 > voir la feuille pour l'accentuation v.47 > allitérations en et sons naseaux. On note des accents très symétriques. v.49 > coquetterie de la reine. Le cerf justifie pourquoi il a attendu pour révéler le secret. [...]
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