Commentaire composé semi-rédigé de la fable issue du Livre I de La Fontaine intitulée La Mort et le Bûcheron.
[...] Vers 17 à 20 : Un quatrain d'heptasyllabes syllabes) dégage vigoureusement la morale : "C'est la devise des hommes". Explication linéaire organisée (méthodique) : Le récit peut à son tour se subdiviser en trois courtes parties : Vers 1 à 4 : La description du personnage principal : un pauvre paysan dans la forêt. Vers 5 à 12 : Evocation de ses malheurs sur cette terre (style indirect libre). Vers 14 à 16 : Dialogue très bref avec la Mort (style direct). [...]
[...] Mais surtout, c'est déjà une généralisation = "lui font d'un malheureux la peinture achevée" . III - Vers 13 à 16 (rimes croisées) 2 vers rapides alexandrin + 1 octosyllabe) au présent, symétriques : il/elle. Sonorités fluides (les qui évoquent la facilité, la rapidité de la venue de la Mort) vers encore, les mêmes, mais dans l'autre ordre octosyllabe + 1 alexandrin) au style direct qui traduisent un changement d'avis imprévisible qui cette fois déclenche l'ironie du lecteur, une ironie sans méchanceté, et même complice. [...]
[...] Les rimes sont croisées. Il y a une généralisation : "nous", "les hommes", utilisation du présent de vérité générale et de l'infinitif. Conclusion En quelques vers, La Fontaine révèle son génie de conteur (rapidité, efficacité, mélange d'humour et d'émotion) qui laisse loin derrière lui son modèle Esope ("Mon imitation n'est point un esclavage") mais aussi son caractère de moraliste classique qui, plutôt que de nous donner des leçons inaccessibles, préfère enregistrer avec indulgence les comportements des hommes tels qu'ils sont (faiblesse, contradiction). [...]
[...] Lecture Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé, marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier et la corvée Lui font d'un malheureux la peinture achevée. [...]
[...] Phrase longue vers) alourdie par des sonorités rudes (allitérations en en et en de nombreux adjectifs (couvert, courbé, gémissant, pesant, enfumé . ) et par le retardement des verbes principaux par rapport au sujet et 4 : "marchait", "tâchait" . Quant aux voyelles (assonances en elle évoquent une certaine mélancolie et l'imparfait traduit la lenteur. Ces procédés sont utilisés pour émouvoir le lecteur. II - Vers 5 à 12 (rimes plates) Une perturbation est annoncée par "enfin" et par une rupture de temps présent de narration : il met bas, il songe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture