Commentaire composé (niveau Lycée) de la fable L'Avantage de la Science extrait du livre VIII des Fables de Jean de La Fontaine.
[...] Ce n'est pas inutile de lire comme le dit le riche. LE VERITABLE POUVOIR EST LE SAVOIR. Valeur exemplaire de la fable, double aspect :universelle + reflet d'une époque ( mécène, écrivain) CONCLUSION : La Fable comme alliance d'un corps et d'une âme entre puérilités, saynète et satire des mœurs. Un contrat de lecture qui donne au fabuliste le rôle du moraliste et du sage, au lecteur le rôle de disciple ou d'élève. Défense et illustration du savoir et de la science comme accomplissement de l'honnête homme. [...]
[...] Il se moque du sot prétentieux (v.9) comique de caractère. Comique de mots par la prétention du personnage (vocabulaire soutenu) et rhétorique avec des affirmations sans importance. Polysémie de certains mots comme le terme impertinence qui marque à la fois que les propos du riche sont choquants et sont absurdes. Transitions : Sous les puérilités destinées à distraire, des vérités II Instruire : le texte d'un moraliste : sous les puérilités des vérités et des leçons La structure de l'apologue Récit + morale apparente : On a un blanc avant la morale, une structure argumentative présente fréquemment dans les fables de La Fontaine. [...]
[...] Opposition entre l'être et le paraître, Mieux vaut être véritablement ce que l'on est Prône LAFONTAINE Deux champs lexicales antithétique s'oppose dans le texte ; le champs lexical de la culture s'oppose au champ de l'ignorance. Celui de la culture est mis en valeur par le vers de trois syllabes AU savant, La Fontaine nous propose de réfléchir à la richesse. La Fontaine nous propose de distinguer Richesse matérielle et richesse moral. La pauvreté est caractérisé par l'homme qui défend le savoir et les livres. Trois métaphores sont utilisés par le riche pour se moquer du pauvre : Que sert à vos pareils de lire incessamment ? [...]
[...] Mon ami, disait-il souvent Au savant, Vous vous croyez considérable ;Ce vers marque que le riche est un homme vaniteux, orgueilleux ; présence de l'ironie qui montre que le savant n'est pas considérable mais que le riche l'est, le verbe croire marque l'incrédulité. Mon, ami marque une fausse proximité, condescendance. Le reflet d'une époque Le statut des écrivains à cet époque, et notamment la relation entre les savants , les intellectuels, les artistes de l'ancien régime sont mis en valeur dans ce texte. Nous avons notamment une référence à Fouquet Ministre des Finance comme en témoigne A Messieurs les gens de finance Le savant représente l'honnête homme, c'est celui qui lit qui apprend (importance du champ lexical). [...]
[...] C'était tout homme sot; car pourquoi révérer Des biens dépourvus de mérite? La raison m'en semble petite. Mon ami, disait-il souvent Au savant, Vous vous croyez considérable; Mais dites-moi, tenez-vous table ? Que sert à vos pareils de lire incessamment ? Ils sont toujours logés à la troisième chambre, Vêtus au mois de juin comme au mois de décembre, Ayant pour tout laquais leur ombre seulement. La république a bien affaire De gens qui ne dépensent rien! Je ne sais d'homme nécessaire Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien. [...]
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