Les fables sont de courts récits, destinés le plus souvent à inculquer une morale qui ressort du texte implicitement ou explicitement.
La Fontaine est l'un des moralistes le plus connu grâce à son recueil :
[...] La vision pessimiste du monde, l'iniquité de la justice 1. Une justice contestable On met l'accent sur la justice du plus fort. Le blanc symbolise la pureté, les puissants. Le noir symbolise la noirceur morale soit les faibles. C'est un procès truqué : le loup insiste sur l'aspect physique de l'âne et pas sur ce qu'il a fait. On a une action très rapide: "on cria haro sur le baudet". Les puissants on trouvait leur bouc émissaire. Pour insister sur la rapidité de l'action, on met la mort de l'âne sous ellipse Une remise en cause des relations humaines Grâce à ce procès truqué La Fontaine nous montre les travers des humains : Ils sont sans scrupules, sans remords. [...]
[...] Ils ont beaucoup de préjugés, ils se fient à l'apparence (comme pour l'âne). L'âne est le bouc émissaire il représente la mauvaise conscience de tout le monde. Conclusion : C'est par un petit chef d'œuvre que La Fontaine illustre non pas seulement une idée mais un comportement humain. Tel un auteur dramatique il type ces personnages en les ancrant dans la réalité de son époque et construit sa fable comme une tragédie soulignant par là sa vision pessimiste du monde. [...]
[...] Accumulation des qualités du roi relatée par le renard : " Vous leur fîtes Seigneur en les croquant beaucoup d'honneur " Ici nous avons " Croquant "alors qu'au début du texte nous avions " dévorer il minimise donc les faits en utilisant le mot croquant plutot que dévorer " Beaucoup d'honneur " montre qu'elles n'étaient pas dignes d'être mangé. Selon le renard, le lion a bien fait de manger le berger car il a sauvé les moutons. Ensuite La Fontaine généralise pour les autres puissants. [...]
[...] Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? [...]
[...] Nous avons le style indirect, on met en évidence l'injustice. " Il fallait c'est une obligation. L'âne sera jugé sur son aspect physique car il est malade. " Peccadille pendable " est une opposition, cela insiste sur l'injustice de le Justice. La Fontaine emploie de l'ironie au vers Les faibles a. L'âne : 6 vers. L'âne est symboliquement un animal bête, pas intelligent. Son péché est d'avoir mangé de l'herbe appartenant aux moines. Il a dit que le mal l'a poussé (le Malin qui est en fait le diable). [...]
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