Marivaux est un auteur classique du XVIIIème siècle. Il publie La Dispute, en 1744, après tous ses grands succès. C'est une comédie en un seul acte, qui tente de répondre à la question "l'inconstance vient-elle de l'homme ou de la femme ?", un peu comme dans La Double inconstance. La principale originalité de cette oeuvre tient dans le fait qu'elle est construite en abîme. Dans ses pièces Marivaux s'attache surtout à décrire les tourments de l'amour naissant, tout en se démarquant de ses prédécesseurs (...)
[...] Dans cette scène, l'amour nait par le regard. Les personnages s'éprennent l'un de l'autre en se regardant. On observe le plaisir de la connaissance de l'autre qui est un plaisir réciproque. Azor prend l'initiative de se rapprocher d'Eglée : Mon cœur désire vos mains Cette réplique résume les sentiments d'Azor qui sont des sentiments masculins :le besoin de possession, de contact charnel, physique. Le simple regard de l'autre ne lui est plus suffisant. L'amour permet aux personnages d'accéder à une expression plus raffinée, à un vocabulaire plus recherché. [...]
[...] Il publie La Dispute, en 1744, après tous ses grands succès. C'est une comédie en un seul acte, qui tente de répondre à la question «l'inconstance vient-elle de l'homme ou de la femme un peu comme dans la Double Inconstance. La principale originalité de cette œuvre tient dans le fait qu'elle est construite en abîme. Dans ses pièces Marivaux s'attache surtout à décrire les tourments de l'amour naissant, tout en se démarquant de ses prédécesseurs. Chez les personnages doivent lutter contre eux-mêmes, leur timidité, leur fierté ou leur crainte. [...]
[...] On assiste à un comportement humain et enfantin. Le spontané et le naturel de Azor est Eglée sont bien loin des jeux de séduction que connaissent le spectateur. - Il y a également un comique de langage. Toutes les paroles des personnages sont prononcés au premier dégrée. De plus Eglée prend Azor pour une femme et l'appelle elle plusieurs fois. Le rôle du regard et du langage dans la naissance des sentiments Un coup de foudre et un amour réciproque La scène présente de multiples effets de miroir avec des expressions comme comme moi Eglée découvre finalement qu'Azor n'est pas elle. [...]
[...] - Eglée représente la coquetterie féminine. Elle est obnubilée par sa beauté extérieure et sur l'effet qu'elle produit sur Azor. De plus cette scène nous a permis de découvrir la manifestation de l'amour chez deux jeunes gens totalement dépourvu d'éducation sentimentale. Cette interprétation poussée de Marivaux sur les comportements humains nous as permis de revivre ce que fut certainement la rencontre originel entre hommes et femmes Ouvertures possibles : Possibilité d'évoquer le personnage d'Agnès dans L'école des femmes de Molière qui est également une innocente confrontée à l'amour. [...]
[...] Cette rencontre se pose comme une 1ère fois. Elle est censée reproduire pour le spectateur la rencontre entre les représentants originels de l'espèce humaine : référence à Adam et Eve. Une scène jouant sur la plaisir de l'expérience mutuelle Une fois passé l'état de méfiance, on assister à la reconnaissance de l'autre comme un autre soi-même. On observe par ailleurs une symétrie dans les réactions des personnages. Exemple : vous m'enchantez ( vous me plaisez aussi Le champ lexical de l'expérience est d'ailleurs omniprésent. [...]
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