Commentaire entièrement rédigé à partir du roman La Curée d'Emile Zola ayant comme problématique : "la transfiguration poétique du réel opérée par l'auteur dans la curée". Présence d'un plan très détaillé avec trois axes contenant chacun trois sous-partie par axe et surtout entièrement rédigé.
[...] C'est donc la cupidité et l'égoïsme incarnés. Il est parcouru dans son sang par tous les vices propres à sa famille. Il est hyperbolisé : une Volonté Enfin, Maxime est une allégorie de la puérilité et de l'hypocrisie. Il ressemble à son père, mais étant moins attiré par l'argent, il essaye de faire de même avec les femmes. Mais on peut se demander si il ne joue pas une femme pour se faire plus aimer de celles-ci. Zola, un enchanteur On a de nombreux termes dans le roman qui reviennent comme un leitmotiv obsédant et qui font partis du champ lexical de l'émerveillement et du merveilleux en opposition au cadre de cauchemar que l'on a vu précédemment. [...]
[...] C'est exactement comme lorsque l'on rêve. On ne sait pas si ceci ou cela s'est vraiment passé. Les visions sont une totale perte de sens d'un personnage. Il sombre dans une dépossession de soi-même. Une apocalypse vécue On remarque tout d'abord que l'univers dans lequel se trouve particulièrement Renée est cauchemardesque (qui peut donner lieu suivant les interprétations à un registre fantastique). De plus, on peut noter une sexualité exacerbée et un refus d'idéalisation du réel, qui conduisent tout deux à la perte de sa conscience et à sa propre perte. [...]
[...] Le flou artistique On dit que le réel est le point de départ de l'imagination si rien n'existait, on ne pourrait imaginer. Si le réel était parfait, personne n'aurait de désir. C'est pourquoi le romancier veut être le plus fidèle possible à la réalité. Il laisse ses personnages imaginer ; mais aussi le lecteur, sur la fin de son roman. En instaurant le réel dans un roman (ce qui est assez paradoxal), l'auteur provoque la naissance d'un flou que nous ressentons et qui contribue a nous faire voir selon notre propre vision des choses, le réel. [...]
[...] Les arrivistes ou spéculateurs sont donc les chasseurs de cette époque. Cette métaphore exprime aussi une certaine violence qui est transcrite par la destruction de bâtiments et de quartiers entiers. Les hommes sont animalisés. L'auteur nous explique qu'à Paris ne règne que la loi du plus fort et du conatus exacerbé. Haussmann est toujours comparé à un éventreur de la capitale La seine est la métaphore de ou plutôt la personnification du calme qui traverse Paris : l'âme qui emplissait le paysage, c'était la Seine Mais elle est souillée par les déchets qu'elle récupère : les ordures de la cité, miettes tombées de la table, nœuds de dentelle laissés sur les divans Ceci nous dévoile que les vices s'infiltrent partout dans Paris comme l'eau le peut. [...]
[...] Un impressionnisme incontestable Zola était un grand admirateur de Cézanne, peintre impressionnisme. On peut ainsi déceler dans son œuvre ce coté de peinture en pointillé que l'auteur nous fait de son cadre spatial. Ce type d'écriture est source de flou. On peut en effet confondre certains objets. Le tableau que nous dresse à certain moment l'auteur, incite le lecteur à imaginer et à rêver de ce que pourrait vraiment être cette époque. II) Un univers cauchemardesque Un disfonctionnement des sens En tant que naturaliste, Zola suscite pendant tout le roman les sens du lecteur. [...]
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