L'auteur met l'accent sur le bavardage du personnage qui n'intéresse que lui : il monopolise la conversation. Anaphore du « il », qui est omniprésent, et progressivement remplacé par « je », qui traduit le côté imbu du personnage, avec une description puis une narration (...)
[...] Ses autres défauts Arrias est un mythomane culturel. aime mieux mentir que de se taire On peut dire que le personnage frime jusqu'au bout, arrivant même à inventer pour combler ses lacunes de connaissances. Le personnage est aussi un mythomane social. Il veut étaler ses (fausses) relations, c'est un snob. familièrement : il est plus haut placé que l'ambassadeur, puisque ceux-ci ne peuvent parler de leur métiers qu'à leurs supérieurs car ils sont tenus par le secret professionnel. Il se vante d'un pouvoir qu'il ne possède pas, il se prend pour quelqu'un qu'il n'est pas. [...]
[...] Le personnage est asocial. L'usage du présent laisse présager que Arrias fait la même chose partout où il passe. B. Le jugement de l'auteur L'auteur suggère que le personnage n'est pas ce qu'il voudrait être. Arrias a tout vu, tout lu, il veut le persuader ainsi C'est une asyndète, la 2e partie démolit la première. universel . pour tel Il semble exister une grande marge entre l'opinion de La Bruyère et celle d'Arrias. L'auteur fait un jeu de mot sethon sait-on ? [...]
[...] Champ lexical de la parole : tous les verbes sont différents. Arrias ne se répète jamais, il fait preuve d'une variété de discours, qui traduit son don pour parler, même sur une conversation de bas niveau ! Le texte présente d'abord un style indirect, puis un style direct. Ceci permet à l'auteur d'amener la chute de l'histoire, et de montrer qu'aucun dialogue n'est possible avec Arrias, personnage qui minimise les autres : se hasarde . ce qui explique la chute. [...]
[...] La Bruyère est un bon conteur, il se retire avant de rire, contrairement à Arrias. Le portrait est général, intemporel. Il suppose une morale, un peu comme La Fontaine qui veut instruire son public, conformément aux règles classiques : plaire et toucher. Le texte n'est pas médisant, on ne se moque pas de quelqu'un qu'on connaît, contrairement aux portraits que fait Célimène dans le Misanthrope de Molière. Il y a un côté pédagogique, l'auteur châtie les moeurs en faisant rire, il ne faut pas devenir comme Arrias. [...]
[...] L'énumération Le rythme est quartenaire sujets) et au pluriel. Arrias est en antithèse avec les autres. Les mots sont antithétiques deux à deux : hasarde/ne se trouble point prouve nettement/ne sache original des choses qui ne sont vraies/caché aucune circonstance C'est une sorte de duel entre lui et les autres. La parataxe (aucun lien entre les phrases) Les convives sont fatigués par Arrias. C'est un discours pénible, ennuyeux . On partage l'ennui des convives par le style plat que crée la parataxe. [...]
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