Ce poème est extrait du recueil Les Méditations, début de la poésie romantique dans la littérature française. Il a été écrit par Alphonse de Lamartine. Son amante Elvire, est morte en 1817, à travers ce poème, Lamartine analyse ses émotions (...)
[...] Dans un premier temps, nous verrons le cadre spatiale, puis dans un deuxième temps les différents états d'esprit du poète et enfin, l'isolement du poète. D'une part, la nature est magnifiée. En effet, l'utilisation du mot azur vers 8 et cieux vers 38 à la place du mot ciel vers 31. Le mot source vers 41 à la place du mot fleuves vers 27. D'autre part, l'arriver d'un moment particulier, le crépuscule laisse un sentiment d'inquiétude. En effet le coucher du soleil vers 2 laisse place au crépuscule vers 10. [...]
[...] Tout ces contrastes donnent l'impression que ce monde est parfait, qu'il contient tout : La lumière et l'ombre, la vie et la mort, la splendeur et l'humilité. On constate, que du vers 1 à 16, le poète est triste. En effet, par l'utilisation des mots tristement vers 2 et indifférente vers 17. D'autre part, du vers 17 à 36, le poète et désespéré. En effet, par l'utilisation de la négation ni charme ni transport vers 18, n'échauffe plus les mort vers 20, le charme envolé vers 26, je n'attends rien vers 32, je ne désire rien vers 35 et je ne demande rien vers 36. [...]
[...] Et vers 23 je parcours Le poète est dans un lieu isolé donc un lieu propice à la réflexion et à l'analyse de ses émotions. Le sentiment de malaise, le sentiment de vide sont des symptômes du mal du siècle Le poète éprouve un sentiment d'inadaptation par rapport à la rapidité des bouleversements qu'il subit. Il pense ne plus avoir sa place en ce monde auquel il ne s'identifie plus. Tout comme Victor Hugo dans Demain, dès l'aube le poète exprime sa tristesse après la perte d'un être cher. [...]
[...] De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. " Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s'achève, D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève, Qu'importe le soleil ? [...]
[...] Les états d'esprits du poète vont de façons décroissantes et progressives de la tristesse au désespoir. D'une part, le champ lexical de l'infini renforce l'idée de solitude. En effet, l'utilisation des mots immense vers 23 et 36, vide et déserts vers 34 et au-delà des bornes de sa sphère vers 37. D'autre part, le champ lexical de la solitude. En effet, solitudes vers 27, dépeuplé vers 28, déserts vers 34. Enfin, le poète s'adresse à lui-même dans une sorte de monologue. En effet, vers 24 je dis : Nulle part le bonheur ne m'attend. [...]
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