En somme, ce début de chapitre, fondé sur l'insertion partielle du schéma narratif propre au récit d'apprentissage, souligne les progrès du héros, devenu par sa réflexion sage et critique le maître de son maître semant même son doute sur ce qu'il a de plus chère (...)
[...] 1er mouvement de narration : progrès rapides dont l'Ingénu est le sujet Progrès rapides - Ingénium : géni naturel - Progrès intellectuels partout mais pas dans la métaphysique Passage à l'explication de ces progrès. - Litote : le narrateur privilégie l'éducation sauvage. Ce 1er mouvement en entraine un autre qui souligne les conséquences de ces progrès L10 - Il prend l'initiative du débat philosophique - Jugements : vos persécutions sont abominables - Il plaint Gordon L11 - Il rectifie son maître L17, il justifie longuement son point de vue. Nous sommes à l'un des tournants du conte : l'élève dépasse le maître. - Ch 11 : Gordon a déjà été doublé par l'Ingénu. [...]
[...] Le débat qui les oppose dans ce passage oppose à l'esprit sectaire certainement dénoncé la liberté d'une pensée rationaliste et moderne éclairée par les sciences exactes, seules sources de progrès, de vérité et d'accord entre les hommes, comme il l'avait montré au part avant au chapitre 7 de Microméga. L'Ingénu est ici plus visiblement le porte parole de Voltaire qu'au chapitre 6 et ce par l'éducation naturelle qu'il a reçue et qui n'a pas été déformée par les préjugés et dogmes dispensées par l'éducation Jésuite de la France de Voltaire et par sa dénonciation virulente des sectes y compris de celle du Jansénisme : à travers l'Ingénu, c'est Voltaire lui-même qui répond ici comme il l'avait fait dans les Lettres philosophiques de 1734 au Misanthrope Sublime Blaise Pascale dans les Pensées (Misère de l'homme sans Dieu). [...]
[...] Si Candide dans le conte dont il est le personnage principal ans avant l'Ingénu ne les trouva qu'à la fin du conte aidé de sa seule réflexion, Hercules de Kerkabon, dit l'Ingénu les trouve lui paradoxalement à la Bastille où il a été enfermé pour ses sympathies protestantes sur ordre du puissant père jésuite de la Chaise, confesseur de Louis XIV : son esprit juste mais frustre s'y éduque au contacte d'un autre prisonnier, le vieux janséniste Gordon. Au chapitre 14, il dénonce l'esprit sectaire semant le trouble chez son ami. Nous pourrions étudier la façon dont le passage souligne les progrès du héros, puis la représentation d'un débat philosophique, enfin présence du narrateur-auteur. Le passage souligne les progrès du héros. [...]
[...] - Doute de Gordon sur ce qu'il a entrepris dans sa vie. - Question oratoire L29 : doute - Dans le débat philosophique, Gordon ne reprend plus la parole, il n'a plus d'arguments. - Nous voyons donc que ce passage narratif souligne des rapports complexes d'apprentissage qui donnent au conte son sens de récit d'apprentissage parce que si l'Ingénu développe son savoir, Gordon développe au contact de l'Ingénu sa réflexion. Un bon philosophe serait l'alliance des deux. - II- Représentation d'un débat philosophique. [...]
[...] Gordon - Il ne répond pas grand-chose - Il intervient pour dresser un constat - Oxymore : vérités obscures Le débat rebondit avec la rectification de l'Ingénu - faussetés obscures - Godon vient de confirmer un argument à l'Ingénu - Raisonnement par l'absurde : si une vérité n'est pas démontrée, c'est une fausseté. - Syllogisme : tous les hommes croient en un dieu bon or certaines sectes (janséniste) croient que dieu a pue cacher quelque chose aux croyants donc ceux qui disent cela sont de mauvais croyants ou dieu est mauvais. - III- Marques de la présence du narrateur-auteur Réflexion critique sur l'éducation - 1ère marque : 2ème phrase : comparaison entre deux systèmes éducatifs. [...]
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