Albert Camus rédige L'Etranger au cours du XXème siècle en abordant une notion et en la précisant : l'absurde. En effet, dans ce roman, le personnage principal est un personnage de l'absurde, un antihéros, nommé Meursault qui s'oppose au héros traditionnel du roman. L'absurde est défini selon Camus comme le désir de clarté dans un monde sans cohérence, ou dans un monde qui n'est pas raisonnable. Le texte étudié, situé dans la deuxième partie du roman et au chapitre 2, se déroule en prison, lieu où le personnage a été amené suite au meurtre qu'il a commis dans la première partie. Pour étudier ce texte, il s'agira de répondre à la problématique suivante : en quoi le personnage principal peut-il être caractérisé comme un étranger ? (...)
[...] L'absurde est, selon Albert Camus, le désir de clarté dans un monde qui n'est pas raisonnable. Tout le long du roman, Meursault est honnête envers lui-même et envers les autres. Ce souci d'honnêteté, de clarté est bouleversé lorsqu'il commet le meurtre qui va l'emmener en prison. Dans ce texte, Meursault essaye de comprendre les événements qui se déroulent devant ses yeux et est confronté à une incompréhension : je n'avais pas compris à quel point les jours pouvaient être à a fois longs et courts. [...]
[...] Ce registre didactique entraîne alors un certain registre satirique. Effectivement, une véritable critique apparaît contre le monde sans cohérence dans lequel le personnage principal, qui n'est qu'honnêteté, vit et ce monde est sans aucun doute celui dans lequel Albert Camus a vécu et a trouvé une cause à la notion d'absurde. Conclusion Le personnage de Meursault s'éloigne des autres personnages de romans traditionnels par son désir de compréhension dans un monde incohérent. Ce désir est perçu par le lecteur comme un désir absurde puisqu'il sait que cette compréhension est vaine. [...]
[...] Il m'a semblé que mon image restait sérieuse alors même que j'essayais de sourire. Je l'ai agitée devant moi. J'ai souri et elle a gardé le même air sévère et triste. Le jour finissait et c'était l'heure dont je ne veux pas parler, l'heure sans nom, où les bruits du soir montaient de tous les étages de la prison dans un cortège de silence. Je me suis approché de la lucarne et, dans la dernière lumière, j'ai contemplé une fois de plus mon image. [...]
[...] COMMENTAIRE : Introduction Albert Camus rédige L'Etranger au cours du XXème siècle en abordant une notion et en la précisant : l'absurde. En effet, dans ce roman, le personnage principal est un personnage de l'absurde, un antihéros, nommé Meursault qui s'oppose au héros traditionnel du roman. L'absurde est défini selon Camus comme le désir de clarté dans un monde sans cohérence, ou dans un monde qui n'est pas raisonnable. Le texte étudié, situé dans la deuxième partie du roman et au chapitre se déroule en prison, lieu où le personnage a été amené suite au meurtre qu'il a commis dans la première partie. [...]
[...] L'étranger, Partie II, Chapitre 2 : Ainsi, avec les heures de sommeil, les souvenirs, la lecture de mon fait divers et l'alternance de la lumière et de l'ombre, le temps a passé. J'avais bien lu qu'on finissait par perdre la notion du temps en prison. Mais cela n'avait pas beaucoup de sens pour moi. Je n'avais pas compris à quel point les jours pouvaient être à la fois longs et courts. Longs à vivre sans doute, mais tellement distendus qu'ils finissaient par déborder les uns sur les autres. [...]
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