Zola, grand écrivain du XIXe siècle se fait l'avocat des plus démunis. Dans son roman Germinal, il accuse les bourgeois qui s'enrichissent en envoyant des ouvriers au fond des mines et il annonce un printemps de la condition humaine. Dans une autre merveille de la littérature, L'Assommoir, Zola constate et dénonce également les conditions révoltantes dans lesquelles vivent encore des misérables. Nous allons voir comment cette dénonciation prend forme dans un extrait de ce roman. Dans un premier temps nous étudierons la description réaliste de Zola. Puis, dans un deuxième temps nous analyserons le personnage du père Bru, un personnage qui s'annonce être l'allégorie d'une classe abandonnée : la classe ouvrière (...)
[...] Emile Zola, L'Assommoir, chapitre X Zola, grand écrivain du XIXe siècle se fait l'avocat des plus démunis. Dans son roman Germinal, il accuse les bourgeois qui s'enrichissent en envoyant des ouvriers au fond des mines et il annonce un printemps de la condition humaine. Dans une autre merveille de la littérature, L'Assommoir, Zola constate et dénonce également les conditions révoltantes dans lesquelles vivent encore des misérables. Nous allons voir comment cette dénonciation prend forme dans un extrait de ce roman. [...]
[...] En effet, le lecteur peut voir le vide entendre le silence de crevaison et sentir l'absence inquiétante des odeurs de cuisines Le texte semble sortir de la page, la maison et la vie de ses occupants se dressent devant nous. Tout nous paraît vraisemblable. Zola nous donne l'impression que ce texte est un reportage, un documentaire. Enfin, regardons les personnages. Nous avons des femmes des enfants des hommes Toutes les générations, tous les sexes sont représentes. De plus, Zola dit trois ou quatre ménages et ne nous informe pas sur la ville, ni même la région ou le pays où se déroule son récit. [...]
[...] Zola propose une description très réaliste de la condition ouvrière de son époque. Il brosse un tableau très sombre, montre à travers le personnage Bru notamment que les misérables vivent comme des chiens des animaux Cette dénonciation s'exprime grâce à un registre pathétique. Dans l'Assommoir, Zola défend la cause des ouvriers mais il défend aussi les innocents comme lors de l'Affaire Dreyfus. C'est en effet à cette occasion qu'il rédige la très célèbre lettre J'accuse au Président Félix Faure en 1898. [...]
[...] Zola nous offre une description très réaliste de la condition de la classe ouvrière de son époque. On remarque d'emblée que la plupart des verbes sont à l'imparfait. Zola utilise ce temps verbal afin de réaliser une description. En effet, il nous donne des indications, nous informe, par exemple, que le père Bru se retirait qu'il se mettait en boule, qu'il restait Mais ce temps verbal permet aussi de faire ressortir la souffrance de la classe ouvrière. En effet, grâce à l'imparfait, nous avons l'impression que les actions se prolongent dans le temps et se répètent inlassablement. [...]
[...] L'Assommoir, chapitre 10, Zola : Commentaire Extrait Au milieu de cette existence enragée par la misère, Gervaise souffrait encore des faims qu'elle entendait râler autour d'elle. Ce coin de la maison était le coin des pouilleux, où trois ou quatre ménages semblaient s'être donné le mot pour ne pas avoir du pain tous les jours. Les portes avaient beau s'ouvrir, elles ne lâchaient guère souvent des odeurs de cuisine. Le long du corridor, il y avait un silence de crevaison, et les murs sonnaient creux, comme des ventres vides. [...]
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