Né en 1821 et mort en 1867, Charles Baudelaire mène une enfance heureuse jusqu'à la mort de son père, un amateur d'art. Sa mère se remarie avec un général de l'armée, Jacques Aupick, un homme très strict que Baudelaire détestait. Le futur poète fait ses études à Paris, bon élève, il est cependant en rupture avec le modèle bourgeois en menant une vie de bohème. Son beau-père l'envoie alors faire un voyage sur l'île de la Réunion et sur l'île Maurice pour essayer de le convaincre d'abandonner ce style de vie. A 21 ans, Baudelaire rentre à Paris et hérite de l'argent de son père, qu'il dilapide, créant ainsi des tensions au sein de sa famille. C'est à ce moment là que Baudelaire commence à écrire et se dit « poète maudit » par son travail poétique (pour lui écrire de la poésie relève d'une souffrance sans fin), par sa souffrance physique et morale (Baudelaire est un être extrêmement angoissé) et par le rejet social (sa vie de bohème est critiquée par les bourgeois).
En 1857, Baudelaire publie les Fleurs du Mal, qui font un scandale et en 1860, les Paradis artificiels, oeuvre dans laquelle il évoque les drogues.
Publié en 1859, « L'Albatros » est un texte évoquant un souvenir d'une scène de vie en mer, tout en faisant une réflexion sur le statut du poète, qui se révèle ici inadapté au monde humain décrit comme médiocre. On remarquera par ailleurs l'influence romantique du poème, allusion à Alfred de Musset qui s'était également demandé si les poètes faisaient parti du monde humain. Enfin, il faut noter que bien n'étant pas présent dans la première version du poème, le dernier quatrain permet de saisir l'allégorie (...)
[...] Par ailleurs, le thème de la hauteur est représenté aux vers 13-14 par les termes les nuées ; la tempête et nous montre que le statut du poète est au-dessus de celui des hommes, peut-être même de l'ordre du divin. NB : Le thème de la hauteur est un thème très cher à Baudelaire, évoquant l'idée d'élévation du poète. Un être exclu et victime - Le retour au sol s'effectue au vers 15 : Exilé sur le sol au milieu des huées vers exprimant la dégradation du poète qui n'a plus sa place sur le sol. [...]
[...] Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! De plus, la structure binaire des vers 9 et 10 va mettre en évidence la situation avant/après : en effet, le 1er hémistiche est à chaque fois élogieux avec les termes ailé et beau mais appartient au passé ; alors que le 2ème hémistiche décrit un portrait négatif appartenant au présent avec les adjectifs comique et laid». - Un déséquilibre entre le positif et le négatif est présent : d'une part, le négatif termine les vers (c'est ce qu'on retient donc le plus), d'autre part on compte 2 adjectifs négatifs contre 1 adjectif positif renforçant ainsi ce déséquilibre. [...]
[...] Son beau-père l'envoie alors faire un voyage sur l'île de la Réunion et sur l'île Maurice pour essayer de le convaincre d'abandonner ce style de vie. A 21 ans, Baudelaire rentre à Paris et hérite de l'argent de son père, qu'il dilapide, créant ainsi des tensions au sein de sa famille. C'est à ce moment là que Baudelaire commence à écrire et se dit poète maudit par son travail poétique (pour lui écrire de la poésie relève d'une souffrance sans fin), par sa souffrance physique et morale (Baudelaire est un être extrêmement angoissé) et par le rejet social (sa vie de bohème est critiquée par les bourgeois). [...]
[...] De plus, le vocabulaire médical est représenté par le terme infirme (vers 12) : l'association homme-animal est en train de se faire. II Une lecture allégorique du poème Comparaison entre le poète et l'oiseau - Une correspondance entre l'animal et le poète est faite via la comparaison Le Poète est semblable au prince des nuées (vers 13). - Le poète a recours à des motifs pour insister sur cette analogie : ainsi les termes prince des nuées du vers 13 font écho au rois de l'azur du vers et montrent la toute puissance de ces êtres qui appartiennent à un monde céleste. [...]
[...] En 1857, Baudelaire publie les Fleurs du Mal, qui font un scandale et en 1860, les Paradis artificiels, œuvre dans laquelle il évoque les drogues. Publié en 1859, L'Albatros est un texte évoquant un souvenir d'une scène de vie en mer, tout en faisant une réflexion sur le statut du poète, qui se révèle ici inadapté au monde humain décrit comme médiocre. On remarquera par ailleurs l'influence romantique du poème, allusion à Alfred de Musset qui s'était également demandé si les poètes faisaient parti du monde humain. [...]
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