Knock ou le Triomphe de la médecine, scène 1, acte 2 - Jules Romain (1923) - Étude linéaire

Thèmes abordés

Knock, Jules Romain, unanimisme, cinéma, théâtre, comédie, tragédie

Résumé du document

La Première Guerre mondiale est finie depuis 5 ans lorsque Knock est représenté pour la première fois en 1923 à Paris sous la houlette de Louis Jouvet, à la fois metteur en scène et acteur principal de la pièce et un des plus grands représentants du théâtre et du cinéma français. Le film Knock, toujours avec Louis Jouvet, sortira en 1951, soit presque 30 ans après la première théâtrale. Cette pièce est le témoin de l'évolution vers notre monde moderne et un pont entre théâtre et cinéma, l'un ayant des milliers d'années, l'autre étant à ses balbutiements.

Extraits

[...] On voit l'anxiété et la perte de repères du Tambour, augmenter au fur et à mesure de la scène. Les didascalies prises seules permettent de voir cette évolution. Le Tambour rit (réplique puis montre le haut de son epigraste (réplique puis médite (réplique puis se trouble peu à peu (réplique puis répond avec anxiété (réplique puis sort un mouchoir (réplique puis s'essuie le front (réplique puis s'essuie à nouveau (réplique puis sort (réplique 31). De son côté l'attitude de Knock est décrite à travers 6 didascalies où l'auteur montre la technique utilisé par Knock pour influencer son interlocuteur. [...]

[...] La première didascalie de la scène est clair : Il rit, après avoir dit « Attendez que je réflechisse » (réplique 2 - ligne ce qui signifie qu'il a du mal à trouver de quoi il souffre. Il opte donc pour des démangeaisons après le diner au niveau du bas ventre. Manifestement rien de bien grave comme il l'indique en disant « Ça me chatouille ou plutôt ça me gratouille » peut-être une des répliques les plus célèbres de cette pièce. La situation pourrait s'arrêter là. Le Tambour dans les années 20, était le Messager du village. [...]

[...] Knock ou le Triomphe de la médecine, scène acte 2 - Jules Romain (1923) - Étude linéaire 1. L'auteur Jules Romain, de son vrai nom Louis Farigoule, a écrit des centaines d'ouvrages dans les domaines du roman, de la poésie, de la philosophie et bien sûr du théâtre. Sa pièce Knock ou le triomphe de la médecine, qui a connu un immense succès lors de sa création, continue à nous parler aujourd'hui et à inspirer les artistes, la dernière adaptation ayant eu lieu en 2017 avec Omar Sy dans le rôle du Docteur Knock. [...]

[...] C'est une scène où les deux hommes parlent de la charge de médecine que va reprendre Knock, déçu que les gens soient bien portants. Dans cet échange, nous apprenons que Knock exerce la médecine sans avoir fait d'études et qu'il compte bien s'enrichir Problématique de la scène 1 de l'Acte II L'acte II de la pièce est une série de 6 scènes qui sont pour la plupart des consultations menées par le Docteur Knock et qui montrent comment il procède pour prendre le pouvoir sur ses patients. [...]

[...] Au moment de la création de Knock, c'est tout nouveau de voir des affiches vantant des produits ou des services. Pour faire leurs annonces ou leurs promotions les commerçants passaient donc par le Tambour. Knock venant d'arriver dans le village, il paraît donc normal qu'il s'adresse à lui pour se faire connaître auprès de la clientèle. Mais ce n'est pas à une scène de communication que nous découvrons mais une consultation improvisée, parfaitement dirigé par Knock qui ouvre la première et la dernière réplique où il dit : « Gardez-vous-en bien Dans votre cas, il est mauvais d'aller se mettre au lit entre le lever et le coucher du soleil. [...]