Juste la fin du monde, prologue, Jean-Luc Lagarce, 1990, théâtre de la roulotte, théâtre de l'absurde, mort, vie, famille, tragique, temporalité, temps, peur de mourir, impuissance, effet d'attente, éléments autobiographiques, oral du bac
Ce document est structuré selon la méthodologie de l'oral du bac de français : il vous donnera toutes les clés pour faire un bon commentaire du prologue de l'oeuvre de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde.
[...] « illusion » montre qu'il veut garder la tête haute alors qu'il sait que ce n'est pas possible. Cela est confirmé juste après. « une dernière fois » renforce la dimension tragique de ce texte. « mon propre maître » marque la fin de l'effet d'attente créé. Conclusion Dans ce prologue, sont présentés les éléments de l'intrigue, Louis va mourir et va l'annoncer à ses proches. Ce monologue dramatique permet au spectateur d'entrer dans les pensées de Louis. Cette pièce de théâtre est d'autant plus touchante, car elle traite d'éléments autobiographiques. [...]
[...] « les », le spectateur ne sait pas de qui il s'agit. Jean-Luc Lagarce crée un effet d'attente, car Louis ne dit pas tout de suite pourquoi il retourne les voir. Cet effet d'attente est permis par une abondance d'adverbes. L'effet d'attente est nourri avec beaucoup d'adverbes « calmement, lentement, précisément ». La « mort prochaine et irrémédiable » donne une dimension tragique. « être l'unique messager » est une façon pour Louis de se donner l'impression de maîtriser la situation. [...]
[...] Juste la fin du monde, prologue - Jean-Luc Lagarce (1990) - L'annonce des éléments de l'intrigue Introduction Jean-Luc Lagarce est né en 1957 et mort en 1995. C'est lui qui a créé le théâtre de la roulotte. Il a mis en scène des pièces à succès comme la cantatrice chauve de Ionesco. En 1988 il apprend qu'il a le sida. Or à cette époque-là il n'existait pas de traitement donc les malades en mouraient. En 1990 il écrit Juste la fin du monde, à sa sortie elle n'est pas appréciée, mais le sera après sa mort. [...]
[...] La temporalité est brouillée avec l'utilisation de l'imparfait puis du présent et enfin du futur. Cela peut dérouter le lecteur. « 34 ans » montre la précocité de la mort de Louis. « l'année d'après » est répétée 5 fois, c'est une anaphore qui met en valeur la peur de mourir. Cela donne une dimension tragique au texte. « de nombreux mois déjà que j'attendais » associé à des tournures négatives montrent que le personnage attend sa mort sans pouvoir quelque chose, il est impuissant. [...]
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