Juste la fin du monde, épilogue, Jean-Luc Lagarce, 1990, parcours de Louis, Louis, analyse littéraire, mort, anecdote, effet cathartique, pensée de Louis, champ lexical du temps, peur, tragédie, allusion, sécurité, registre lyrique, regret, bonheur, oral, bac de français
Ce document est structuré selon la méthodologie de l'oral du bac de français : il vous donnera toutes les clés pour faire un bon commentaire de l'épilogue de l'oeuvre de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde.
[...] Juste la fin du monde, épilogue - Jean-Luc Lagarce (1990) - Le parcours de Louis Fiche texte épilogue, Juste la fin du monde Introduction Jean-Luc Lagarce est né en 1957 et mort en 1995. C'est lui qui a créé le théâtre de la roulotte. Il a mis en scène des pièces à succès comme la cantatrice chauve d'Ionesco. En 1988, il apprend qu'il a le sida. Or, à cette époque-là, il n'existait pas de traitement, donc les malades en mouraient. [...]
[...] Une conclusion à l'anecdote (l.27-29) « je me remets » permet d'expliquer que Louis reprend le cours de sa vie sans avoir su tirer des conclusions de cet élan de bonheur. « seul » et « regretterai » exprime une solitude qui renforce la dimension tragique de ce texte. Conclusion Ce texte est la dernière leçon que tire Louis, il donne sens à son parcours. Louis se rend compte qu'il n'a pas su saisir le bonheur qui se présentait à lui. C'est une fin tragique, car le personnage principal a des regrets. Jean-Luc Lagarce passe un message, c'est qu'il faut profiter de la vie tant que c'est possible. [...]
[...] Nous verrons comment l'épilogue donne sens au parcours de Louis. Il est possible de diviser ce texte en 3 parties. La 1[ère] partie (l.1-4) est une introduction qui a l'air de conclure la pièce. La 2[ème] partie (l.5-26) est une anecdote, elle peut être divisée en deux sous parties : la 1[ère] sous partie (l.5-19) est la partie descriptive de l'anecdote et la 2[ème] sous partie (l.19-26) est la partie argumentative de l'anecdote. Pour finir, la 3[ème] partie de l'épilogue (l.27-29) est une conclusion à l'anecdote. [...]
[...] Une anecdote (l.5-26) La partie descriptive de l'anecdote (l.5-19) « encore » donne un côté tragique de l'anecdote, le temps est compté. « j'en aurai fini » a deux sens : - euphémique, car Louis va mourir - c'est la fin de la pièce de théâtre. Louis rassure le spectateur. Ici est rappelé le côté bavard de Louis. Le présentatif « c'est » situe l'anecdote dans le temps et l'espace. « nuit », « montagne » décrivent de plus en plus précisément l'anecdote. Le présent de narration est employé pour raconter un fait passé, cela montre que la scène est importante. [...]
[...] Il se rappelle son bonheur alors que juste avant il parlait de la mort. La partie argumentative de l'anecdote (l.19-26) « Ce que je pense » montre que Louis se livre à une explication. « devrais » est un conditionnel qui exprime un regret. Il a tourné le dos au bonheur, cela donne une dimension tragique au texte. Les adjectifs mélioratifs « grand », « beau », « joyeux » montrent que Louis n'a pas pu saisir le bonheur qui était à sa portée. [...]
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