Julie ou la Nouvelle Héloïse, Lettre XXIII à Julie, Jean-Jacques Rousseau, registre pathétique, roman épistolaire, Saint Preux, Julie d'Estanges, romantisme, champ lexical, correspondance amoureuse, Candide ou l'Optimiste, commentaire de texte
Cette lettre adressée à Julie est un extrait du roman "Julie ou la Nouvelle Héloïse" en 1761, écrite par Jean-Jacques Rousseau. Ce dernier est un écrivain et un philosophe génois du XVIIIe siècle. C'est dans la fièvre de l'édition et de l'apparition de l'encyclopédie que Rousseau écrivit la Nouvelle Héloïse qui connut dès le départ d'énormes succès. En effet, dans une société de plus en plus laïque, le livre permet de s'ouvrir à la rêverie et aux plaisirs de l'imagination. Ainsi, les romans se multiplièrent et des écrivains comme Rousseau publient leurs oeuvres dans de belles éditions. De ce fait, ce roman par lettres, considéré ainsi comme roman épistolaire, décrit la passion impossible entre Saint Preux et son élève, Julie d'Estanges, qui doit épouser un homme de sa condition. On pourrait parler alors du registre pathétique par cette situation.
[...] Il témoigne de son amour, de cette envie d'un partage constant. Ainsi la beauté des paysages que Rousseau décrit à travers les yeux du locuteur montre qu'il retrouve en lui cette sensibilité qui fut autrefois corrompue par la société décevante. Ainsi, le roman épistolaire montre qu'à travers l'échange des lettres, il se développe une intrigue où l'on voit se construire la psychologie des personnages. Ici on découvre l'objet des désirs du locuteur, mais aussi quel est son mal-être, adouci par la solitude, la réflexion, et la beauté que reflète la nature. [...]
[...] La notion de correspondance se lit par un champ lexical particulier « J'espère une de vos lettres écrire notre correspondance » dans le 1er et 2e paragraphes. Ensuite, il y a des alternances des pronoms de la 1re et 2e personne, ce qui marque le rapport entre le destinataire et le locuteur, et accentue donc la notion de correspondance. Enfin, le temps utilisé est celui des temps du discours : présent (« la neige me chasse »), passé composé (« j'ai voulu ») et futur simple (« j'en écrirai »). [...]
[...] Ce qui sous-entend que leur relation amoureuse tient une importance capitale dans leur correspondance. Nous décelons aussi la possession et le don de soi à la personne chère : « mon âme qu'on fait de votre bien ». Il fait don de son âme à sa dulcinée, son bien le plus précieux. C'est un acte d'amour. Cette envie est celle de tout partager. Finalement, nous dénotons l'influence du destinataire dans « triste de mes peines et consolé de votre joie ». Initialement, il était dans un état attristé, et rien que de sentir la joie de sa Julie, il se sent revigoré, « consolé ». [...]
[...] Et enfin, l'émerveillement, après le chemin quelque peu « rude », happé par ces spectacles impressionnants, le locuteur se trouve face « quelquefois » à une sorte de monde étonnant, « d'agréable » et de « réjouissant ». « Mes regards » montrent qu'il porte une grande importance à ce qu'il voit puisqu'il porte non seulement un regard, mais plusieurs. Rousseau décèle ainsi dans ce paysage le goût de la montagne. Dans sa description, le locuteur s'étonne de voir que l'influence des hommes est de partout, même dans les endroits les plus sauvages. Certaines corrélations associent un élément naturel à des constructions humaines. [...]
[...] Julie ou la Nouvelle Héloïse, Lettre XXIII à Julie - Jean-Jacques Rousseau (1761) - Dans quelle mesure cet extrait s'inscrit-il dans le pathétique du roman épistolaire ? Cette lettre adressée à Julie est un extrait du roman Julie ou la Nouvelle Héloïse en 1761, écrite par Jean-Jacques Rousseau. Ce dernier est un écrivain et un philosophe génois du XVIIIe siècle. C'est dans la fièvre de l'édition et de l'apparition de l'encyclopédie que Rousseau écrivit la Nouvelle Héloïse qui connut dès le départ d'énormes succès. [...]
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