Commentaire composé du chapitre 10 du roman de Jules Verne, Les cinq cent millions de Bégum.
[...] ] en attendant que les artistes de France-Ville aient produit des morceaux originaux dignes de les remplacer " (l.9). On a ainsi dès les première vu une approche valorisante de cette ville où la société est tournée vers l'avenir et non le passé grâce aux techniques modernes qu'elle utilise tel que "les tramways et chemin de fer métropolitain " (l.7). L'activité sociale La société repose économiques sur une économie libérale où " Toutes les industries et tous les commerces sont libres " (l.11). [...]
[...] Le régime très codifié et strict, à la limite du principe militaire notamment avec les enfants(l16). Le cadre semble répressif dans le sens où il est communiqué à tous , à la limite de l'état policier avec la mise en place d'un système de surveillance qui est qualifié de " surveillance incessante " (l.29). De plus on applique des " peines sévères " aux négociants qui bafouent ces règles d'hygiène. La police sanitaire fait l'objet d'une formation particulière " cette police sanitaire, si nécessaire et si délicate, est confiée à des hommes expérimentés, à de véritables spécialistes, élevés à cet effet dans les écoles normales"(l 32). [...]
[...] Cette question de la propreté individuelle et collective est du reste la préoc- 20 cupation capitale des fondateurs de France-Ville. Nettoyer, nettoyer sans cesse, détruire et annuler aussitôt qu'ils sont formés les miasmes qui émanent constamment d'une agglomération humaine, telle est l'oeuvre principale du gouvernement central. A cet effet, les produits des égouts sont centralisés hors de la ville, traités par des procédés qui en permettent la condensation et le trans- 25 port quotidien dans les campagnes. L'eau coule partout à flots. [...]
[...] Jules Verne prend une certaine distance avec ce qu'il dit. L'auteur s'intéresse tout d'abord à la configuration spatiale de France Ville " Et d'abord le plan de la ville [ . ] "(l.1).Il retient alors l'attention du lecteur sur l'allure de la cité. A long terme on remarque l'anticipation et le réalisme de cette ville" de manière à pouvoir se prêter à tous es développements " ( l.2). Il caractérise cette cité parfaite par la rigueur et l'ordre, son plan est prati- que puisqu'il est " simple et régulier " (l.1). [...]
[...] Au nom d'une société idéale il peut donc y avoir des démarches ce qui peut conduire à la dictature. On s'approche ici de la contre utopie. Conclusion : L'aspect idéal , au début se transforme vers une dimension un peu policée voir trop. Jules Verne s'interroge " Comment à partir de bons sentiments et des idées respectables on peut aboutir à une forme de dictature ? L'auteur devance ici la contre utopie du 20e siècle dans lesquelles il s'agit de critique et non de mettre en garde. [...]
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