Le Phédon est une oeuvre de Platon publiée en -383 qui rencontre immédiatement un succès dans toute l'Europe. Platon y raconte la mort de son cher et tendre ami Socrate, dans la tristesse et les larmes de ses disciples. Dans l'extrait étudié, Platon effectue un véritable catabase spirituelle et philosophique.
[...] Ceux-là sont jetés dans les flammes du Tartare pour l'éternité. Finalement Platon présente la catégorie des moyens, des hommes s'étant comportés de manière moyenne μέσος : ceux-ci doivent d'abord se purifier avant d'accéder aux demeures précitées. Ils montent sur leur bateau (en effet la coutume était d'enterrer un navire avec les défunts) et voguent vers un lac, où ils devront se purifier Φιλοσοφία par la philosophie. On voit que Platon fait ici la promotion de ses écrits, puisqu'il les place dans un contextes mythologique. [...]
[...] Le Jugement des morts mythe final du Phédon, de Platon Le Phédon, en grec : Φαίδων, est une œuvre de Platon publiée en -383 qui rencontre immédiatement un succès dans toute l'Europe. Platon y raconte la mort de son cher et tendre ami Socrate, dans la tristesse et les larmes de ses disciples. Dans l'extrait étudié, Platon effectue un véritable catabase spirituelle et philosophique. Nous verrons en quoi, par cette κάθαρσις (catharsis) conventionnelle Platon exprime-t-il un sentiment intime ? Nous verrons tout d'abord la taxinomie extrêmement réglementée que nous offre ce texte, la vision mythologique traditionnelle de l'au-delà, puis l'universalité du texte. [...]
[...] Ce texte est donc purement classique dans la mythologie latine. Le vers τό ͑οσίως παράπαν ͑οσίως gάνευ ͑οσίως σωμάτων absolument sans corps est une référence religieuse au christianisme, alors en pleine expansion. Cependant, il ne faut pas oublier que le socratisme se présente de manière pleinement antithétique face à cette doctrine : concurrents historique, les deux mouvements sont en complète opposition, et ce texte peut être vu comme un véritable manifeste du polythéisme : φώσ σιτάσιον III Universalité du texte Ce passage présente une doctrine universelle adressée à un large public et édicte plusieurs Le Jugement des morts mythe final du Phédon, de Platon notions clef de la philosophie. [...]
[...] L'aspect didactique de l'enseignement socratique est rendu par l'inaltérable et quasi-ascétique dépouillement terminologique de l'écrit. Le plat ton employé ici peut être vu comme une ouverture du texte au tout public, comme le montre le vers κωπίε σέ μάλ Le platonisme peut être vu vu comme la réunion de deux mouvements de l'Antiquité, l'orphisme et l'épicurisme. L'orphisme, fondé par Orphée d'Athène, est un mouvement qui prône l'union totale entre corps et âme, et rejette toute forme de métempsycose, tout comme ce passage, qui présente la mort comme définitive χρόνον έπειτα les temps d'ensuite L'épicurisme est une doctrine pessimiste qui voit la vie comme un jugement constant des actions de l'homme : on retrouve ce motif du jugement dans ce texte. [...]
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