Don Juan, Molière, Jean Baptiste Poquelin, dramaturge, hypocrisie, discours argumentatif, éloge, monologue, rhétorique, honnêteté, parti pris, art, immoralité, réputation, acteur, illusion
Molière fut un grand dramaturge né sous le nom de Jean Baptiste Poquelin. Né en 1622 à Paris, il y décèdera en 1672 sur scène pendant une représentation. La pièce de théâtre Don Juan dont il est l'auteur est à l'origine nommée Le Festin de Pierre. La presse s'emparant de la publicité de cette nouvelle représentation déforme le titre en Don Juan ou le Festin de Pierre, qui devient par abus de langage Don Juan. La pièce retrace ainsi un moment de vie de Domo Juan, amateur de femmes à l'excès, accompagné à chaque instant par son fidèle valet, Sganarelle. Nous allons aujourd'hui nous attarder sur un extrait de l'acte V, et plus précisément sur la scène II. Comment Don Juan défend-il dans ce discours son idée de l'hypocrisie ?
[...] En effet, malgré le bel éloge que Don Juan a fait comme nous l'avons vu précédemment à l'hypocrisie, il semble qu'il soit averti de l'immoralité de telle pratique. Ainsi, il mentionne notamment que les hypocrites sont « les plus méchants hommes du monde ». Personne n'osera aller à l'encontre de ce que les personnes hypocrites avancent, mais « on a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu'ils sont ». L'hypocrisie ne rend pas aveugles les personnes qui y sont confrontées, bien au contraire. [...]
[...] Le monologue de Don Juan laisse transparaitre dans un premier temps l'art de la rhétorique, dans lequel il excelle visiblement. En effet, l'art de la rhétorique est l'art de bien parler, et de pouvoir convaincre son auditoire par le biais de simples paroles, ce qui semble ici être le cas. Sganarelle qui accompagne son maitre est censé ici écouter l'ensemble du monologue, mais aucune réponse de sa part n'est attendue. Ensuite, le présent de vérité générale est utilisé tout au long du passage. [...]
[...] De plus, l'hypocrisie permet selon Don Juan le rassemblement des populations. Cet argument s'appuie en effet sur un extrait de son monologue, « On lie [ . ] une société étroite avec tous les gens du parti ». Tout le peuple se rassemblerait ainsi autour de l'hypocrisie, que l'on croirait au premier abord condamnable. De fait, « si je viens à être découvert, je verrai, sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défendu par elle envers et contre tous ». [...]
[...] Les belles paroles de Don Juan construisent en effet un discours dont on ne peut pas s'écarter. Nous venons de voir à travers une première partie que Don Juan maitrise l'art de la rhétorique, à savoir l'art de bien parler. À travers de multiples moyens grammaticaux, le personnage cherche en effet à faire passer toutes ses paroles pour vraies, et ceux qui tentent de s'en écarter seraient ainsi dans le faux. L'étude d'un éloge de l'hypocrisie Selon Don Juan dans un premier temps, tout le monde utilise l'hypocrisie : c'est un premier point d'éloge. [...]
[...] Don Juan, ou le Festin de Pierre, Acte scène II - Molière (1665) - Comment Don Juan défend-il dans ce discours son idée de l'hypocrisie ? Texte à commenter Molière fut un grand dramaturge né sous le nom de Jean Baptiste Poquelin. Né en 1622 à Paris, il y décèdera en 1672 sur scène pendant une représentation. La pièce de théâtre Don Juan dont il est l'auteur est à l'origine nommée Le Festin de Pierre. La presse s'emparant de la publicité de cette nouvelle représentation déforme le titre en Don Juan ou le Festin de Pierre, qui devient par abus de langage Don Juan. [...]
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