Dom Juan, Molière, Commentaire d'oeuvre, oeuvre, extrait, littérature, personnage, écriture, infidélité, conception de l'amour, séduction, observation, analyse, perspective, conquête militaire, comparaisons gurrières
Dans un premier temps, cet extrait de la scène 2 de l'acte I de la pièce Dom Juan de Molière, présente une grande tirade du personnage éponyme qui formule un éloge paradoxal de l'infidélité. Celui-ci réussi à nous persuader du fait que sa conception de l'amour et de la séduction sont les plus valables. Son discours est bien construit et il utilise les armes du langage pour convaincre et renverser la norme.
[...] Le registre épique se retrouve dans les nombreuses hyperboles du texte : « si j'en avais dix mille, je les donnerais tous » (l.16), « douceur extrême » (l.18), « par des transports, par des larmes et des soupirs » (l.20-21), « Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter » (l.24-25). Cette multiplication des formules excessives donne l'impression que la lutte est très difficile et qu'elle vaut bien une guerre. Dom Juan finit d'ailleurs par se comparer au grand conquérant Alexandre (l.33-34), affirmant toute la force et la confiance du personnage. [...]
[...] Dom Juan, extrait de l'Acte I Scène II, Molière - Infidélité et conquête amoureuse Dans un premier temps, cet extrait de la scène 2 de l'acte I de la pièce Dom Juan de Molière, présente une grande tirade du personnage éponyme qui formule un éloge paradoxal de l'infidélité. Celui-ci réussi à nous persuader du fait que sa conception de l'amour et de la séduction sont les plus valables. Son discours est bien construit et il utilise les armes du langage pour convaincre et renverser la norme. [...]
[...] Dans un second temps, Dom Juan énonce les plaisirs de la conquête amoureuse. Tout d'abord, l'alliance entre beauté et amour est au centre du discours. Il le dit dès la ligne 11 : « l'amour que j'ai pour une belle ». Les deux mots sont présents d'un bout à l'autre de la phrase, ce qui prouve qu'ils occupent tout l'intérêt et le divertissement de Dom Juan. Il aime contempler la beauté et en profiter. Tout ce qui se rapporte aux cinq sens est d'ailleurs évoqué : le goût puisqu'on « on goûte » les charmes (l.18), la vue quand il a plaisir à « voir » les progrès de son amour (l.19) et le toucher lorsqu'il dit qu'« il n'est rien de si doux » (l.28). [...]
[...] En effet, celle-ci est rapprochée de la mort, ce que montre l'utilisation du champ lexical renvoyant à l'absence de vie et de volonté : « qu'on renonce au monde » « s'ensevelir » « être mort » « nous nous endormons » (l.26). La fidélité apparaît comme fatale à l'homme qui est obligé de conquérir des femmes pour survivre. D'ailleurs, tous les verbes sont au présent de vérité générale, ce qui renforce son argumentaire puisque cela fait de ses paroles une réalité indéniable. Dom Juan cherche ainsi à conquérir nos esprits et le cœur des femmes. [...]
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