Don Juan, Acte I, scène 2, Molière, valet, maître, Sganarelle, mode de vie, reproche, relations, opinion, soumission, respect, mode de vie libertin, statut de valet, dialogue, stratagème de critique implicite, tirade, critique, théâtralisation du discours, orateur, maladresse, ton moraliste, comique
Molière est un comédien et dramaturge français classique contemporain et vivant à la cour de Louis XIV. Il est le fondateur de « l'illustre théâtre » il se fixe pour objectif de « faire rire les honnêtes gens ». Présentée pour la première fois en 1665, sa pièce Don Juan est aujourd'hui considérée comme l'un plus des grands chefs-d'oeuvre de Molière et de la dramaturgie classique française. Cependant, il y a eu seulement quinze représentations car cette pièce a été condamnée à la censure. En effet, Dom Juan reprend l'histoire d'un « seigneur méchant homme » un libertin de moeurs et d'idée, ce qui va choquer au XVII° siècle. Ici, nous allons étudier un extrait de la scène 2 de l'Acte I où le valet Sganarelle tente d'émettre des reproches sur le mode de vie de son maître don Juan. Ainsi on peut se demander en quoi cette évolution de tentative de reproche révèle d'une impossibilité pour un valet d'émettre son opinion sur son maître ?
[...] Puis, on voit de nouveau Sganarelle en tant que soumis à son maître avec l'adverbe fort pour accroître l'adjectif bonne , on voit une volonté de flatter son maître pour ne point le vexer et pouvoir continuer son argumentation. Ensuite, il y a une reprise de la conjonction de coordination mais pour atténuer son propos. Il a besoin d'illustrer son argument par un exemple par exemple , ici l'exemple du mariage de tous les mois qui semblent choqués par Sganarelle. Cela le choque, car elles sont sûrement à l'encontre de ses valeurs, ici Don Juan est présenté comme un libertin, car il n'a que faire des normes religieuses qu'il doit suivre. [...]
[...] Par l'expression les libertins , Sganarelle annonce simplement par un nom commun sans s'adresser directement à Don Juan même si ici il est évident qu'il parle de Don Juan et c'est la première fois que l'un des personnages use directement du terme libertin , car on voyait une peur de le froisser. Puis, ne font jamais une bonne fin , ici le présent de vérité générale annonce une hyperbole, cela montre que le valet implicitement évoque les menaces envers Don Juan, s'il n'arrête pas sa vie de libertin il sera châtié par le ciel. Ensuite, Holà à la prochaine réplique de Don Juan utilisé pour modérer l'ardeur de Sganarelle. Cela permet un rappel que ce n'est que son valet et qu'il lui est soumis. [...]
[...] Ensuite, le pronom indéfini certain et les termes péjoratifs tels que petits impertinents marquent cette opposition à la flatterie de la part de Sganarelle et donc une dévalorisation du libertinage. L'expression dans le monde il y a la même fonction que le il y a : met du recul sur son propos, il insiste sur le fait qu'il ne s'adresse par à DJ directement : il universalise son opinion et les personnes sur lesquelles il fait ces remontrances. Puis, l'expression sans savoir pourquoi fait écho à la faculté de non croire, être libertin c'est s'affranchir volontairement de toute doctrine or ici Sganarelle montre que certains restent croyants tout en étant libertin simplement, car n'ont pas réfléchi sur leur condition, il pratique le libertinage uniquement à but de désir et non par conviction. [...]
[...] Don Juan, Acte I scène 2 - Molière (1665) Molière est un comédien et dramaturge français classique contemporain et vivant à la cour de Louis XIV. Il est le fondateur de l'illustre théâtre il se fixe pour objectif de faire rire les honnêtes gens . Présentée pour la première fois en 1665, sa pièce Don Juan est aujourd'hui considérée comme l'un plus des grands chefs-d'œuvre de Molière et de la dramaturgie classique française. Cependant, il y a eu seulement quinze représentations, car cette pièce a été condamnée à la censure. [...]
[...] Ensuite nous la démêlerons bien ensemble figure ironique, montre qu'il ne prend pas son propos au sérieux et qu'il ferait mieux de ne pas se prononcer sans que tu t'en mettes en peine . Puis, l'expression ma foi faisant référence aux valeurs religieuses de Sganarelle. Encore une fois l'expression monsieur par Sganarelle, on retrouve une volonté de vouloir toujours paraître respectueux afin de continuer son discours. Puis, toujours ouï-dire ici Sganarelle se dédouane de toute responsabilité en annonçant son propos par l'intervalle d'une vérité générale qu'il aurait précédemment entendue. Le terme c'est n'annonce pas clairement son propos, y fait référence par ce pronom démonstratif. [...]
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