Le Journal d'une femme de chambre, Octave Mirbeau, femme de chambre, sensibilité poétique, poésie, être nouveau, société, quête de soi, métamorphose psychologique
« Le Journal d'une femme de chambre » est une oeuvre fictive écrite par Octave Mirbeau en 1900. Il présente l'histoire de Célestine, une femme de chambre ayant vécu dans plusieurs familles mauvaises, et qui finit par être engagée par une vieille dame. Cette dernière avait un petit-fils, George, qui adorait la poésie.
[...] Par les détails : De plus, Octave Mirbeau accentue la transmission de la passion par l'intervention de détails, de rapport au temps et de dialogue. En effet, l'extrait présente de nombreux détails comme la position de George : « il fermait les yeux, restait immobile, les mains croisées sur sa poitrine » 3-4) ; le lieu : « sur la terrasse, au chant de la mer, ou bien le soir, dans sa chambre » 1-2) ; ou encore les noms d'auteurs qui sont énumérés à la ligne 3 : « de Victor Hugo, de Baudelaire, de Verlaine, de Maeterlinck ». [...]
[...] Le Journal d'une femme de chambre - Octave Mirbeau (1900) - Comment la poésie permet-elle de « redevenir un être nouveau » ? Introduction : « Le Journal d'une femme de chambre » est une ?uvre fictive écrite par Octave Mirbeau en 1900. Il présente l'histoire de Célestine, une femme de chambre ayant vécu dans plusieurs familles mauvaises, et qui finit par être engagée par une vieille dame. Cette dernière avait un petit-fils, George, qui adorait la poésie. Dans cet extrait, comment la poésie permet-elle de « redevenir un être nouveau » ? [...]
[...] Bergson a dit que seule l'expression des artistes reflète leur sensibilité, leurs émotions et sensations et Rousseau a dit que le langage n'est pas seulement un besoin de survit mais un besoin de s'exprimer pour être comprit. Par conséquent, Célestine n'avait pas la possibilité d'interagir complétement avec le monde avant que la poésie lui permette d'obtenir cette faculté. Par le surpassement de la société : Enfin, la métamorphose de Célestine lui permet d'aller à l'encontre des préjugés de la société. La société est déterminée par des lois, des droits mais également par les statuts et milieux sociaux. [...]
[...] Par autrui : Enfin, la poésie est transmise par l'autre et selon Aristote dans « Ethique à Nicomaque », l'autre est un autre moi. Par conséquent, lorsque George transmet son savoir de la poésie, il fait de Célestine un autre lui. Cela les rapproche et permet à Célestine de « redevenir un être nouveau » car elle se forme par cet apprentissage. De la ligne 12 à 18, George explique leur ressemblance en montrant que ce qu'ils ont en communs c'est leur amour pour les vers et que par conséquents ils ont tous les deux une âme réceptive à la sensibilité poétique. II. [...]
[...] Ces deux métamorphoses sont donc à peu près similaires. Célestine n'a pas vécu de métamorphose par le gout de la nourriture mais sa métamorphose lui a permit de voir le monde de manière différente et positive comme chez Proust. Par la quête de soi : La poésie a permis de trouver qui elle est et qui elle voudrait devenir. La quête de la recherche de soi n'a pas été entièrement remise en cause mais partiellement par la création de sa sensibilité. [...]
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