Symétrie, dissymétrie, jeu d'oppositions, réalisme, symbolisme, fable, vie quotidienne, récit allégorique
On a souvent souligné l'aspect réaliste de certains poèmes en prose. Ce réalisme s'exprime à travers deux aspects c'est-à-dire le caractère très vraisemblable de certains faits divers relatés et deuxièmement le souci du détail. Ce n'est pas anodin si le recueil avait pour titre le rôdeur parisien puisque plusieurs textes se présentent comme des récits de choses vues au cours de ses promenades quotidiennes dans la capitale c'est le cas du poème XIX « Le Joujou du pauvre ». Au début de ce poème, le narrateur propose « un divertissement innocent » qui consiste à offrir à des enfants pauvres des petits jouets sans valeur dans le seul but de contempler leur joie. L'extrait se présente donc comme une illustration de ce propos : ainsi le narrateur lors d'une promenade est témoin d'une scène insolite. Un enfant riche dédaigne un beau jouet et regarde avec fascination celui d'un enfant pauvre qui n'est autre qu'un rat vivant.
[...] Un jeu constant d'oppositions Symétrie et dissymétrie Le contraste entre les deux mondes L'atténuation progressive des oppositions II) Poésie et symbole Entre réalisme et symbolisme Une fable La modernité poétique Conclusion Ce poème en prose qui représente quelques instants d'amitié entre deux enfants de catégories sociales différentes portent un message d'espoir. La morale en paraît plutôt optimiste. Il faudrait faire ici un parallèle avec un autre poème des Petits Poèmes en prose, le poème XV, le gâteau qui représente un enfant pauvre. Ces poèmes sont antithétiques car d'un côté la morale est heureuse avec une amitié, et d'un autre côté, il y a une lutte fratricide. Le gâteau constitue l'envers du joujou du pauvre. [...]
[...] Ce n'est pas anodin si le recueil avait pour titre le rôdeur parisien puisque plusieurs textes se présentent comme des récits de choses vues au cours de ses promenades quotidiennes dans la capitale c'est le cas du poème XIX Le Joujou du pauvre Au début de ce poème, le narrateur propose un divertissement innocent qui consiste à offrir à des enfants pauvres des petits jouets sans valeur dans le seul but de contempler leur joie. L'extrait se présente donc comme une illustration de ce propos : ainsi le narrateur lors d'une promenade est témoin d'une scène insolite. Un enfant riche dédaigne un beau jouet et regarde avec fascination celui d'un enfant pauvre qui n'est autre qu'un rat vivant. [...]
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