Les ruines de Rome ont été redécouvertes au XVI ème siècle lors des réaménagements de la ville par les papes. Celles-ci ont beaucoup intéressé les humanistes qui ont fait de Rome leur berceau. Joachim Du Bellay faisait parti de ces humanistes de la Pléiade lorsque, en 1553, il arrive à Rome. Ce qu'il voit, les ruines de Rome, va bouleverser sa vie, à un point qu'il compose 32 sonnets sur les ruines de Rome, où il tente d'exprimer sa passion, et en même temps son désollement pour ces ruines. Dans un premier temps, nous verrons que les ruines de Rome sont un objet de lamentation (humaniste), dans un second temps, la ruine, un objet de méditation (moraliste), puis pour finir la ruine, un objet poétique (poète).
[...] Il considère alors Rome comme victorieuse du temps qui l'a vaincu, par son champ lexical de la victoire au vers 10 Rome a vaincu Il y a alors une morale paradoxale, qui est contraire à l'idée reçue, contraire au pessimiste, c'est à dire ce qui est fait pour durer (la ville) disparaît, et ce qui est fait pour disparaître (l'eau du fleuve) dure. L'auteur le fait durer grâce à l'enjambement du vers 11 à 12.C'est un rejet qui met en relief la leçon surprenante en juxtaposant “s'enfuit” et Les 2 derniers vers servent de morale au tercet. III) La Ruine, un objet poétique (poète) Du Bellay tire parti de sa morale. Il ne reste de Rome que le nom. Il fait entendre le nom et le répète pour le transformer en objet sonore et l'amplifie comme un écho du passé. [...]
[...] Les placées à la rime aux vers permettent à Rome de continuer de vivre. On entend Rome au-delà de Rome grâce aux allitérations en et aux assonances en au vers 4. Le poète joue aussi sur le signifiant, puisqu'il répète les sons et [m].On croit alors que tous les mots contiennent des fragments de Rome. Conclusion Tout le poème est un écho, Rome existe dans tous les mots du poème. Par la poésie, Rome devient quelque chose de solide. Par la poésie, Rome renaît de ses ruines. [...]
[...] ATTENTION : Les titres et les sous-titres ne sont pas à écrire dans un commentaire composé : ils ne sont donnés qu'à titre indicatifs. La Ruine, un objet de lamentation (humanisme) La ruine, pour l'humaniste est un objet de lamentation. Pour nous le montrer, Du Bellay ouvre son sonnet sur la description d'un jeune humaniste plein d'espoir. La périphrase du vers 1 est comme une définition de l'humaniste, puisque le visiteur visite Rome dans un autre but que simplement touristique. S'il va à Rome, c'est pour retrouver ses lectures antiques. [...]
[...] Introduction Les ruines de Rome ont été redécouvertes au XVIème siècle lors des réaménagements de la ville par les papes. Celles-ci ont beaucoup intéressé les humanistes qui ont fait de Rome leur berceau. Joachim Du Bellay faisait partie de ces humanistes de la Pléiade lorsque, en 1553, il arrive à Rome. Ce qu'il voit, les ruines de Rome, va bouleverser sa vie, à un point qu'il compose 32 sonnets sur les ruines de Rome, où il tente d'exprimer sa passion, et en même temps son désolément pour ces ruines. [...]
[...] La poésie est un excellent moyen de passer le temps. Si, à travers le jeune humaniste, il montre d'abord une déception, les sentiments sont mis de côté pour laisser place à la méditation. La poésie est un moyen de reconstruire ce qui a été détruit : c'est l'anastylose des ruines. On peut donc faire un rapprochement avec le sonnet dans le dernier tercet, Du Bellay dit que sa plume est un instrument à rebâtir, et que la poésie, c'est comme un corps”vers 8-9. [...]
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