Commentaire de texte, Le jeu de l'amour et du hasard - Marivaux, Acte I, scène 1, comédie, théâtre, comique de situation, Silvia, Dorante, Lisette, Orgon, Arlequin, rire, parodie des maîtres
Marivaux est auteur du XVIIIe siècle qui renouvelle la comédie en se fondant sur l'esthétique du théâtre italien. Marivaux créait un nouveau genre : la comédie de sentiments. En 1730, Marivaux écrit « Le jeu de l'amour et du hasard » une comédie de sentiment qui met en scène un jeu de déguisement. Silvia et Dorante, qui sont voués à se marier, ont décidé de se déguiser en serviteurs pour se rencontrer. Leurs valets ont pris leur place. A la scène 1, de l'acte III, Arlequin a le droit d'épouser Lisette. Orgon accepte qu'elle se marie avec le faux Dorante à la scène 5. S'il avoue leur véritable identité, c'est pour pouvoir se marier à la scène 6.
Comment, dans une scène comique de double aveu, Marivaux met en valeur un couple de serviteurs comme contrepoint au couple de maîtres ?
[...] Vulgarité dans l'évocation du baiser amoureux (l.19) = accent mis sur les besoins corporels. Au XVIIIe siècle, l'amour est platonique et la femme est vue comme un trésor inaccessible. Au contraire, chez les domestiques, l'amour est lié à la chair. Tr : Le couple Arlequin-Lisette est comique : il offre un contre-point au couple de maître. Le couple miroir Arlequin-Lisette est un couple opposés à celui des maîtres : leur aveu est comique. Ils sont inférieurs : soldat d'antichambre (l.69) = comparaison qui renforce la condition inférieure du valet. [...]
[...] Commentaire n°10 Acte III, scène Le jeu de l'amour et du hasard, Marivaux Marivaux est auteur du XVIIIe siècle qui renouvelle la comédie en se fondant sur l'esthétique du théâtre italien. Marivaux créait un nouveau genre : la comédie de sentiments. En 1730, Marivaux écrit Le jeu de l'amour et du hasard une comédie de sentiment qui met en scène un jeu de déguisement. Silvia et Dorante, qui sont voués à se marier, ont décidé de se déguiser en serviteurs pour se rencontrer. [...]
[...] Tr : Le comique repose sur la double-énonciation, lorsque Lisette parle seul donc au public. La double énonciation Le spectateur en sait plus : il sait qui sont les deux personnages avec la double-énonciation. Il sait qu'Arlequin va annoncer à Lisette qu'il n'est pas Dorante, elle va être déçue. Le spectateur rit aux dépens des deux domestiques. Spectateur omniscient (il sait tout). Il sait que Lisette ne mérite pas des Madame charitable dame (Arlequin croit qu'elle est noble) donc il en rit. [...]
[...] Cette scène est une scène de double-aveu comique qui annonce le dénouement. Il s'agit de l'intrigue parallèle des valets car l'action principale est celle des maîtres. Le couple Arlequin-Lisette est montré comme un contrepoint du couple Dorante-Silvia. Ils en sont une parodie. Ouverture : Le véritable dénouement de la pièce sera à la scène de l'acte III où le mystère sera levé. Silvia révèlera à Dorante sa véritable identité. La pièce de Marivaux n'est pas transgressive, les choses reviennent dans l'ordre et la crise s'apaise. [...]
[...] Tr : Le retardement de l'aveu est fondé sur la tension car il a peur de perdre le mariage avec une bourgeoise. La tension est désamorcée. La tension désamorcée Après l'aveu laborieux d'Arlequin, le climat change : Silvia s'énerve (l.76). Elle avoue après : aveu rapide et simple. Parallélisme pour avouer sa véritable identité (l.90). Contrairement à Arlequin, Lisette est plus maline dans ses paroles. Elle l'insulte de magot : singe = imiter, elle exagère car elle est usurpatrice aussi. [...]
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