Tout au long de l'extrait, l'enfant s'imagine la scène qui se passe seulement avec les bruits qu'il peut entendre. Au fur et à mesure, il décrit la scène de façon irréaliste. Tout d'abord il compare les invités à des sorciers : "Tous les invités se livraient à un extraordinaire sabat" l.23-24. On peut voir ensuite une succession de procédés stylistiques, comme une gradation : "impatientes, énervées, incohérentes" l.26 qui désignent les voix des personnes ou encore une accumulation d'adjectifs sonores l.27-28 "Reniflements, gloussements, toussotements, raclements de la gorge et du nez". Ses propos deviennent même insensés, "Ce ne sont pas des pieds qui marchent avec cette douceur feutrée, ce sont des mains : le curé marche sur les mains." l.38-39. Il décrit donc le curé comme quelqu'un de doux, car on confondrait même la douceur de ses pieds avec celle de ses mains (...)
[...] En effet ; tout le monde parlent en même temps ; on peut le voir à la ligne l.25-26 pendant lesquels toutes les voix s'accrochaient [ parlant toutes à la fois Aussi, vers la fin du texte, on pourrait croire que l'enfant dans ses paroles est énervé, dans le sens paniqué. On le remarque notamment grâce aux phrases très courtes et expressives. Par exemple l.41 Un bruit d'assiettes cassées. Ma mère glapit. ou encore Il y a des rires cyniques. Puis un nouveau silence. l.42-43. [...]
[...] Ce texte dénonce et critique la société de façon très hyperbolique, en utilisant des images. En effet ; on a pu voir que Tardieu utilise l'enfant pour faire passer des messages. Par les propos de cet enfant, Jean Tardieu peut montrer ce qu'il pense sans s'inquiéter de la société. La conversation rappelle notamment le style de La Fontaine, qui critiquait les hommes sous formes d'animaux, dans ses poésies ou autre, car là aussi les personnages ne sont pas présentés sous leur forme naturelle, mais sous l'aspect de monstres. [...]
[...] Nous étudierons un extrait de celui-ci La conversation écrit en 1952. Cet extrait met en scène un enfant qui, grâce à un tuyau en caoutchouc, écoute le déroulement d'un dîner, se passant dans le salon de ses parents. Nous verrons en premier temps que l'enfant à une idée abstraite du monde qui l'entoure, puis dans un second temps nous verrons que l'auteur critique la société à travers ce texte, par l'intermédiaire de cet enfant. Nous allons étudier en premier lieu, la vison irréaliste que l'enfant a du monde. [...]
[...] Quelques fois, Tardieu utilise des hyperboles qui accentue l'effet voulu, par exemple l.36 La vieille voisine, pleine de honte, regagne son siège ou encore Il y a des rires cynique l.42-43 ; on peut parler d'hyperbole car le terme 'cynique' est très fort, surtout pour qualifier le rire. A plusieurs reprises, on peut apercevoir des répliques qui montrent que dans le salon, il y a bel et bien du bruit et des disputent. Par exemple, l.41 Un bruit d'assiettes cassées ou encore Ils remuent leurs chaises, s'ébrouent l.43-44. Nous avons vu précédemment qu'il y avait le champ lexical de la colère ; mais en continuant la lecture, on peut également apercevoir le champ lexical du bruit. [...]
[...] On peut voir que Jean Tardieu finit son texte par Les hypocrites ! l.59 ; il dénonce ce genre de personne qui se force à rester avec des gens qu'il n'aime pas, rien que part intérêt. Il démontre aussi l'attitude qu'on ces personnes ; les Hommes ne sont jamais content et se plaignent : tous font entendre des lamentations funèbres l.51. En effet, l'enfant fait de nombreuses références à la colère entre les différentes personnes : L'énervement est à son comble l.43 ou encore Il y a des rires cyniques l.42. [...]
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