Jardin de France, Léopold Sedar Senghor, poésie, XXe siècle, afrique, négritude
Léopold Sedar Senghor est lié à l'engagement de la négritude qui vise à valoriser la culture et l'histoire africaine. Senghor est un homme politique, mais également un poète du XXe siècle qui écrit en 1960 le poème « Jardin de France ». C'est un poème de 22 vers, écrit en vers libres qui raconte le vécu de Senghor à Paris.
[...] En conclusion, le poète exprime la nostalgie de sa terre natale en décrivant son angoisse de vivre sur ce nouveau territoire si différent du sien et son mal-être provoqué par son envie de retourner dans son pays malgré la sollicitude qu'il a trouvé dans sa terre d'accueil. La nostalgie de la terre natale est un thème universel qui se retrouve dans d'autres poèmes et à toutes les époques, on peut citer le célèbre « Heureux qui comme Ulysse . » de Du Bellay qui apparaît sous la forme plus classique du sonnet. [...]
[...] Jardin de France - Léopold Sedar Senghor (1960) - En quoi ce poème exprime-t-il la nostalgie de la terre natale ? Léopold Sedar Senghor est lié à l'engagement de la négritude qui vise à valoriser la culture et l'histoire africaine. Senghor est un homme politique mais également un poète du XXème siècle qui écrit en 1960 le poème « Jardin de France ». C'est un poème de 22 vers, écrit en vers libres qui raconte le vécu de Senghor à Paris. En quoi ce poème exprime-t-il la nostalgie de la terre natale ? [...]
[...] D'autre part, la nostalgie et l'appel de la terre natale envahit l'auteur. La conjonction de coordination « Mais » (v.13) placée en début de phrase montre une rupture, un tiraillement entre vivre en France où il a a tissé des liens et trouvé du réconfort et retourner sur sa terre natale. Il y a une référence à l'Afrique vers 13 et 19, « le tam-tam » qui est un instrument de musique traditionnel africain est d'une part cité à deux reprises et d'autre part la disposition atypique des vers 14 à 17 ainsi que des vers 20 à 22 semblent reproduire le rythme du le son du tam-tam. [...]
[...] La personnification au vers 3 à 5« Jardin aux yeux baissés au soir/ Pour la nuit,/ Peines et rumeur » montre que le jardin est un lieu de sérénité loin des rumeurs. La ville quant à elle est remplie d'« angoisses » (v.6). De plus, les allitérations en s dans le vers 6 « Toutes les angoisses bruissantes de la Ville » accentuent sur l'atmosphère pesante de la ville. Enfin, la répétition de « arrivent » (v.7,8) montre que les angoisses font intrinsèquement partie de la ville, et que personne même l'auteur ne peut y échapper. L'auteur confronte ainsi la quiétude du jardin et l'hostilité de la ville. [...]
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