On a une avalanche de « qui » très original qui interpelle le lecteur. Ici, Diderot révèle les questions que chaque lecteur se pose auxquelles il doit répondre : Quels sont les personnages ? D'où viennent-ils ? Quelle est l'intrigue ? Diderot refuse de répondre à ses questions avec une certaine impertinence. Donc nous avons bien là un incipit déroutant (...)
[...] Une diversité qui permet de renforcer la dynamique du récit, de le rendre particulièrement vivant. Diderot est particulièrement ironique dans cette narration avec le maître qui se met en colère alors que c'est lui qui a demandé au valet de lui raconter l'histoire. III- Le roman, un moyen de véhiculer un message le fatalisme Ligne 24 à 32 : C'est l'occasion pour Jacques de reprendre sa philosophie fataliste : chaque chose qui arrive devait arriver et arrive au moment ou elle devait arriver. [...]
[...] Donc nous avons bien là un incipit déroutant. II) les personnages de Jacques Jacques Ligne 4-5 : On a une répétition de disait sous forme de parallélisme qui donne l'impression de rumeur, Jacques, n'exprime pas sa propre réflexion, il ne fait que répéter une position philosophique que visiblement Diderot rejette. C'est une position de prédestination c'est-à- dire que l'homme n'a pas le choix de ses actions car tout ce qui lui arrive était écrit. Le maître L 4-5 : l'évocation du maître est très courte. [...]
[...] Le maître a une réponse, étonnante : soit le maître n'a pas compris la métaphore et donc cela montre une faiblesse intellectuelle vis-à- a vis de son valet ce qui montre une relation maître valet originale (indépendance). Le maître a autant besoin de Jacques que l'inverse. Diderot propose une relation maître valet original et surprenante pour l'époque. Ligne 24 à 32 : c'est Jacques qui mène le dialogue, le maître s'intéresse à la vie amoureuse du personnage, Jacques répond de façon impertinente pour un valet ( l 30-32) . Donc cela montre une inversion maître valet. [...]
[...] Ligne 39 à 46 : Diderot s'annonce directement au lecteur, il se moque des romans traditionnelles (intrigues importantes, histoire amoureuses) il fait le portrait de caricature (marier le maître le faire cocu). Diderot annonce qu'il rejette ce genre de roman, qu'il ne va pas produire ce type d'œuvre. la question des privilèges Ligne 6 à 33 : Ce qui permet au philosophe de dénoncer le privilège de la noblesse parce que celle-ci l'acquière par le sang et qu'il existe bel et bien une noblesse de cœur. Ligne 37 : l'expression pauvre diable : Diderot montre la stupidité d'une telle philosophie qui pousse le valet à accepter son sort et une injustice. [...]
[...] I incipit original l'incipit de l'incipit la place du narrateur la présentation des personnages II-les personnages de Jacques Jacques Le maître la relation maître valet III- Le roman, un moyen de véhiculer un message le fatalisme une critique du roman classique la question des privilèges Un incipit original Ligne 1 à 4 : On a une avalanche de qui très original qui interpelle le lecteur. Ici, Diderot révèle les questions que chaque lecteur se pose auxquelles il doit répondre : Quels sont les personnages ? , D'où viennent- ils ? Quelles est l'intrigue ? Diderot refuse de répondre à ses questions avec une certaine impertinence. [...]
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