Pour Diderot, la vraisemblance, essentielle au roman, ne se trouve pas toujours dans l'histoire pleine de mensonges, réduite à la peinture de quelques individus, aux idées toutes faites. Le roman doit chercher à individualiser les êtres, il les particularise, cherche ce qu'il y a de typique, sans rester dans l'abstrait. Le désir de vérité de Diderot ne doit pas être confondu avec le réalisme. Etre vrai, c'est montrer le caractère universel des passions sans citer forcément de lieu, de date pour un événement fabulé ou historique. Le roman, pour être vrai, n'a pas besoin d'imiter servilement la réalité. Il n'a pas non plus à se réfugier dans l'imagination la plus débridée pour exciter l'intérêt du lecteur. D. veut situer le roman entre le réalisme artificiel et les exagérations de l'imagination : le roman=justesse du regard porté sur les hommes et les choses (...)
[...] Jacques le fataliste et son maître. texte 4 Introduction: récit pris en charge par un nouveau narrateur, le “sieur Gousse”, déjà rencontré avant (rappeler les faits). Personnage original au sujet duquel se posent les questions de moralité (il rappelle par ce côté le personnage du Neveu dans le Neveu de Rameau). Il a été dans la situation du “trompeur trompé” et se retrouve en prison. Il y rencontre un “intendant” qui lui raconte son histoire, ce sera l'anecdote du pâtissier. [...]
[...] Diderot reprend dans ses romans la veine réaliste et philosophique sans oublier la veine burlesque: . ce festin d'intelligence, d'humour et de fantaisie qu'est Jacques le Fataliste . Milan Kundera Diderot et le roman: Diderot pose la question du rapport entre littérature et vérité. Les romans de Diderot sont réalistes: attention apportée aux détails, au contexte social, ils sont philosophiques: grande part de réflexion, décalés par rapport au romanesque sentimental et larmoyant de l'époque. Influences: Pamela, Clarisse Harlowe, de Samuel Richardson: réalisme sentimental. [...]
[...] Diderot texte Intro: cet extrait vient après une dispute entre Jacques et son maître dans laquelle le maître rabaissait son valet et qui s'achève par un arrangement insolite et comique (cf p. 173) Jacques est essentiel à son maître Cette situation est déterminée Extrait attendu sur la morale de Jacques tant elle est évoquée dans tout le roman. Les anecdotes renvoient toujours à cette question de morale Le titre du livre. Les choses sont écrites dès le début, les hommes ne sont pas libres, ils croient l'être, Jacques constate la supériorité sociale de son maître mais proclame sa supériorité intellectuelle. Il en est ainsi, on ne peut rien y changer. [...]
[...] puis un échange de répliques entre le pâtissier et l'exempt: Dimension théâtrale: scène vivante: découverte progressive de l'infidélité de la pâtissière par le pâtissier qui ne voit le monde qu'à travers la pâtisserie . regardait de plus près à son four qu'à la conduite de sa femme . monde tranquille dans lequel vit le pâtissier (ses réponses qui traduisent sa naïveté, la laisse faire à sa tête . (à trois reprises l'expression homme . Remarquer la didascalie l Tout le dialogue est la découverte progressive de l'infidélité. Dimension comique: réponses foi non . . le mieux en tout point est de croire sa femme honnête . . [...]
[...] 44-45: “Cependant son maître allait toujours devant . je m'en servirai souvent” p. 102-105: “Tandis que Jacques et son maître reposent . qu'en pensez- vous? p. 178-179: “Jacques ne connaissait . espoir de la finir” Lecture analytique Jacques le Fataliste et son maître, Diderot texte 1 incipit: début . en étions-nous de tes amours? Ouverture originale: Série de questions: celles que le lecteur est en droit de se poser. Questions sans réponses de la part du narrateur. Certaines questions rhétoriques: vous importe?” . [...]
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