Résumé de l'Ebook:
[...] C'est pour cela que j'ai choisi cet endroit. Je ne trouve toujours pas de substitutif à "majestueux". En existe-t-il ? J'ai l'impression qu'il est très important d'en trouver un. Il faut que j'y arrive : c'est capital pour moi, sinon tout ne se déroulera pas comme je le souhaite Sinon un grain de sable va gripper les rouages. Sinon mon avenir va s'infléchir dans un sens que je ne souhaite pas et tout va s'assombrir. J'ai le temps : je vais trouver. [...]
[...] Pour le reste il fallait l'aider. Je l'ai déjà dit : j'avais décidé, tout en restant très professionnelle, de ne plus avoir de relation privilégiée avec personne, ni consœur, ni patient. Je voulais être seule ! Pourtant, j'avais pour cet homme une certaine compassion. Sa maladie, son courage, son énergie, son optimisme étaient remarquables mais il n'était pas le seul à la clinique Sainte Elisabeth à être dans ce cas. Loin de là ! Des patients se sachant condamnés et faisant preuve d'un formidable élan vital, il y en avait des dizaines. [...]
[...] Son mari avait la réputation d'avoir les plus belles cornes de la ville. Elle était gaie, pleine de vie et n'avait pas l'habitude de raconter des histoires. Vous dites que je suis enceinte ? 148 Oui, c'est certain. Mais c'est absolument impossible, je n'ai pas eu de rapport sexuel avec un homme depuis euh ! au moins six mois ! La dernière fois que j'ai couché avec un homme c'était en septembre-octobre dernier et encore il avait un préservatif ! [...]
[...] Elodie Je pleure à nouveau. Je ne peux pas retenir mes larmes. Comme ce jour-là, je pleure. J'ai envie de retrouver mon canapé. Il est toujours là, lui. Je n'ai plus de télé. D'autres choses manquent aussi. Pourquoi ? Mon appartement a été vidé ! Je n'ai plus grand-chose. Je n'ai plus de quoi manger. Je n'ai plus rien. Je ne sais plus pourquoi mais mon canapé est là. Lui. Je vais me vautrer dessus Chapitre 9 Dernière chance J'ai dormi. [...]
[...] Certes, j'avais eu des cours, j'avais vu des films mais je n'avais jamais pris part réellement à un accouchement. Quand on apprend, sur des livres, toutes les phases de ce moment particulier, quand on visionne, sur des cassettes, tous les temps forts de cet instant magique, on se sent forte, incollable. J'étais persuadée de tout savoir. J'étais certaine d'être efficace. J'avais simplement oublié la touche sentimentale, la note affective, celle qui fait la différence entre un craquement, une nuit, dans une maison isolée et le grincement d'une porte dans un film d'horreur que vous regardez entre amis, un verre à la main. [...]
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