Résumé de l'Ebook:
[...] Le tir le mettait dans une sorte de transe, d'état second où l'environnement disparaissait. Il évoluait sur un nuage. Peu de situations, comme celle-ci, arrivaient à le déconnecter de la réalité à ce point, même lors de l'acte sexuel. Aussi la proposition de la tenancière du stand ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Il était comme un joueur à qui l'on demande de faire une partie supplémentaire. Toute retenue fut mise au rancart. Georges ne s'était pas rendu compte de la présence de spectateurs masculins plus attirés par la gestuelle obscène de la femme que par ses exploits. [...]
[...] Où tu veux qu'on trouve un docteur ? Il n'y en a pas ici. Le plus près se trouve à Montfaucon. Tu veux y aller à pied ? Et même si tu en préviens un de docteur, tu crois qu'il va monter jusqu'ici ? Ce soir ? T'es maboul ! Il n'est vraiment pas bien et le cœur, c'est grave ! Il faut le faire soigner. Putain ! On n'a même pas le téléphone pour appeler un docteur ! Allez ! [...]
[...] Le coup part vers le ciel, dévié par le magistral coup de pied que lui assène Mougerolles sur son avant bras. Décidément, j'arrive au bon moment ! Putain ! Enfoiré ! Tu voulais descendre le maire ! Encore une chance qu'on s'est demandé avec Clément ce que vous branliez et qu'avant d'attaquer le Pas de l'Âne, on s'est décidé à faire demi-tour. Vous êtes deux beaux salopards. C'est moi qui lui ai dit de tirer ; je croyais que c'était un chamois. Un chamois ! Mon cul ! Enculé, tu savais qui c'était. Surtout avec tes jumelles. [...]
[...] Quel lien existet-il entre Chantal et ce dénommé Jo ? Ont-ils été mêlés à cette sombre histoire d'infanticide ? Nous ne manquerons pas de vous faire part des progrès de l'enquête dans nos prochains journaux Suivirent quelques images d'une mauvaise bande vidéo puis un portrait grossier tracé à coups de crayon noir épais. Le dessin ne ressemblait à rien ni à personne et, très perspicace aurait été celui qui, rencontrant le personnage au détour d'une rue, après avoir étudié ce fameux portrait, aurait pu dire : c'est lui. [...]
[...] Sa force herculéenne va le tirer de ce mauvais pas. D'une seule main il est capable de le hisser et de le remettre d'aplomb en sécurité. Précautionneusement il s'approche. A sa hauteur, il s'accroupit. Leurs yeux se croisent. Ça va ? O.K. tire-moi de là. C'est bon ! Je peux tenir. Je peux tenir le temps qu'il m'aide à me sortir de ce mauvais pas. Il va me tendre la main et me remonter. Comment j'ai pu faire ce faux pas ? Allez, Georges vas-y. Tiens ! [...]
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