Résumé de l'Ebook:
[...] Louise ne prêtait pas trop attention à ce que la femme lui disait, l'endroit lui plaisait et de sa chambre elle pouvait apercevoir, au lointain, la mer qu'elle voyait pour la première fois. A son retour le voisin, qui avait accompagné Louise, ignorant tout de sa fugue, avait causé à sa tante et ses parents furent mis au courant très vite. Au premier jour de congé, elle irait s'expliquer auprès d'eux pour dire ô combien ! Elle avait été malheureuse à La Source Ils comprendraient du moment qu'elle ne restait pas sans travail. La patronne présenta enfin ses deux enfants dont Louise aurait la charge. [...]
[...] La cheminée faisait office de chauffage central ; le foyer ne s'éteignant jamais et sur l'architecture mouvante du feu, le chaudron restait suspendu d'où se dégageait une odeur savoureuse, particulière, indescriptible. Au centre, il y avait la grande table en chêne massif avec un banc de chaque côté placé sur les longueurs. La maie, en bois sculpté, qui conservait la miche de deux livres, était toute près du vaisselier et de l'unique armoire à linge. Il n'y avait rien d'autre que l'essentiel. [...]
[...] Une fois ces premiers travaux exécutés, elles re- 41 tournaient, au petit matin, au lavoir pour le rinçage. Les lavandières tapaient, de toutes leurs forces, avec leurs battoirs au rythme des chants de coqs, premiers héros du village, qui retentissaient. En voulant rattraper son battoir qu'elle avait lâché, ses mains étant devenues insensibles avec l'eau froide, Louise avait glissé sur le rebord savonneux et tout son corps fut immergé. Elle revint à la maison, toute penaude, avec la peur au ventre et le cœur serré de ne pas avoir bien accompli la tâche qui lui avait été confiée. [...]
[...] Dans un hameau où résidaient cinq familles, la ferme, comme toutes les autres, était construite en pierres de granit, de plain-pied. Juxtaposée : l'étable où les mouches se collaient sur les flancs des vaches agacées qu'elles repoussaient par des coups de queue. Devant la façade, une petite cour fleurie avec des hortensias roses devenant bleus au fil des ans à la chimie des débris poudreux d'ardoise friables tombés des toits égayaient l'espace vital du chien toujours attaché, prostré dans sa niche à longueur de journée, sauf quand il fallait emmener ou aller chercher les vaches. [...]
[...] Rose et Louise vivaient leur conte de fées. Les jours filaient, remplis par le travail quotidien. Maintenant que Rose et Louise étaient mariées, elles avaient donc libéré leurs chambres chez les O'Connor. Elles avaient conservé leurs fonctions avec les mêmes 70 horaires de travail, et pour être fidèles à leurs postes, elles devaient donc se lever très tôt. Patrick et Jacques avaient, quant à eux, des métiers bien différents, le premier était technicien dans une société d'électronique. Il n'avait pas fait d'études particulières, il s'était arrêté en seconde, cependant la passion qui l'animait pour cette profession avait suffi pour faire de lui un autodidacte de talent. [...]
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