Commentaire composé semi-rédigé sur le poème de Supervielle intitulé L'Arbre.
[...] Mais l'arbre peut nous apprendre à durer, mieux résister au néant. En partenariat avec www.bacfrancais.com I - L'arbre, comme l'homme, connaît la mort, la sclérose, le vieillissement Marqueurs temporels puissants : "il y avait autrefois" + utilisation du passé dans la formule : on va de l'homme à l'arbre. Champ lexical du sentiment : "affection, cœur d'amoureuse" qui évoque la possibilité que le couple ne s'aime plus, que l'amour s'est estompé. Dureté des sentiments : rapport au bois où le sang ne passe pas (pas de sentiment). [...]
[...] Phrase finale un peu molle marquée par un seul mot : "fourmi". C'est la première rime masculine du poème, avec une sonorité pointu qui nous réveille, nous remet à flot. Hyperbolisation : "silence sans nuances, pas un seul mot" + intensité des silences. Et d'un seul coup, contrepoids avec une rime en La fourmi correspond à la survie, la besogneuse. Ce n'est pas un hasard : Tant qu'il y a un peu de vie, il faut la vivre et lui donner tout son prix. [...]
[...] Lexique du mouvement : "contorsionner, aller dans les sensé" : L'arbre est vivant, agité par le vent. Il est d'ailleurs personnifié par le terme "contorsionné". L'arbre est comme nous mais a aussi des avantages sur nous. Simultanément, il bouge mais est "immobile" : Il est l'intermédiaire entre le monde matériel et le monde spirituel. Son immobilité fait sa force. Le vent est assimilé à une voie, il est facteur d'illusion : "par là-dessus le vent essaye d'introduire sa vérité Il veut faire croire à l'arbre qu'il va lui permettre de s'envoler, qu'il n'est que spiritualité. [...]
[...] o 2nde volet : On va de l'arbre à l'homme (contemplation). Ce qu'on dit du bois se dit aussi du coeur humain ; Bien que nous soyons comme l'arbre à des égards il est mieux que nous car il sait résister au temps. Les vers sont libres, et la plupart du temps pairs. Texte : Il y avait autrefois de l'affection, de tendres sentiments, C'est devenu du bois. Il y avait une grande politesse de paroles, C'est du bois maintenant, des ramilles, du feuillage. [...]
[...] Fin du vers : En partenariat avec www.bacfrancais.com o o Résignation : Conseil de Supervielle : Limiter, éviter les communications inutiles. Grandeur : On doit revendiquer ce passage là, cette recherche du sens de la vie. Conclusion : Il y a une fusion avec l'arbre, la nature, on n'est pas isolé. En même temps, on découvre que cet arbre peut devenir une image amicale de nous-mêmes. Quelque chose d'optimiste se met alors en place. On a écouté la double leçon de l'arbre. [...]
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