Le Père Goriot est une œuvre d'Honoré de Balzac, publié en feuilleton dans « La revue de Paris », ce roman d'apprentissage inaugure la Comédie Humaine, système du retour épisodique et des personnages courants. Dans cette œuvre, Balzac dresse une fresque gigantesque, à la fois historique et sociale, qui pour l'essentiel se situe sous le règne de Napoléon est sous la Restauration.
L'extrait étudié fait partie de l'incipit; c'est la description de la pension Vauquer, à Paris, qui abrite plusieurs personnages.
[...] À travers l'extrait, on remarque également plusieurs personnifications des éléments de la salle à manger et même la misère elle-même misère économe, concentre, râpée l.4 qui pourrait rappelle le personnage de Mme Vauquer. Enfin, plusieurs hyperboles sont utilisées avec les mots gluant et exécrable mais surtout indestructible l.8. Enfin, on remarque que le narrateur cherche à capter l'attention de son lecteur. Ainsi à la ligne il utilise le pronom vous ainsi que du conditionnel : il interpelle et l'invite dans la pension Vauquer. [...]
[...] Incipit romanesque LE PERE GORIOT - Balzac Introduction Le Père Goriot est une œuvre d'Honoré de Balzac, publié en feuilleton dans La revue de Paris ce roman d'apprentissage inaugure la Comédie Humaine système du retour épisodique et des personnages courants. Dans cette œuvre Balzac dresse une fresque gigantesque, à la fois historique et sociale, qui pour l'essentiel se situe sous le règne de Napoléon est sous la restauration. L'extrait étudié fait partie de l'incipit c'est la description de la pension Vauquer, à Paris, qui abrite plusieurs personnages. [...]
[...] Il donne des informations sur le décor. C'est le point de vue adapté par le narrateur qui va permettre les deux autres : crée une relation avec le lecteur et suscité sa curiosité. II/ Le point de vue subjectif du narrateur Rapidement, on comprend dans l'extrait que le narrateur-auteur n'est pas objectif dans sa description. En effet, il dégage une vision péjorative, grâce notamment à de nombreux additifs qualificatifs et dépréciatifs tels que ternies l.4, exécrables l estropiés piteux misérable qui provoque le narrateur insiste sur la misère sans poésie de la pièce l.22. [...]
[...] En effet, le texte présente un vocabulaire concret, basé notamment sur des couleurs : avec le gris de métallique l.5, le noir de bois noir verni l.11 et cuivre l.12, vert ce sont des couleurs ternes, connotations de la tristesse de la vieillesse, qui dominent. Ce vocabulaire fait ainsi appel au sens. Alors que la description du salon qui précédait, c'était l'odorat odeur de la pension dans cet extrait c'est la vue qui est concernée. Cependant, il n'y a aucun lexique sur le bruit : c'est comme si la pièce, et toute la pension avec elle étaient vide, abandonné par ses occupants. De plus, les champs lexicaux dominants sont ceux de la saleté de la misère et du délabrement. [...]
[...] Cependant, il semble s'adresser à une certaine catégorie de lecteur. En effet, précédemment dans l'incipit, il utilise l'expression assis dans son fauteuil moelleux On pourrait alors penser qu'il s'agit de bourgeois, habitués à lire des romans. Dans l'extrait, on retrouve cette idée à la fin : faudrait en faire une description qui retarderait trop l'intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas l.20-21, commentaire plein d'ironie qui est en fait une critique de la mode des salons. [...]
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