Commentaire rédigé de l'incipit de Candide de Voltaire.
[...] Dérision de Voltaire nigologie qui est égal à nigaud. Sa vision du monde ressemble à la philosophie de Laibniz dont Voltaire se moque tout au long du livre. La baronne est Grosse donc elle a une grande considération, elle existe en temps que femme de maison, c'est quelqu'un de bien. Le fils du baron n'a aucune importance, encore moins d'importance que Candide (lui-même bâtard) car il est énoncé après Candide et même sa sœur dans le texte. Tous ces personnages sont des marionnettes aux mains du conteur qui les manipule en fonction de ces intentions (Sauf Candide qui évoluera). [...]
[...] Le paradis de Thunder-ten-tronckh, est en fait très médiocre. Et ironie du baron, moquerie, plus puissant des barons car il a un château avec des fenêtres ornements, pas très riche comme une tapisserie Les gens vénèrent faussement le baron. Ils le flattent mais ce moquent de lui Il n'est qu'un baron d'opérette. III. Critique de la noblesse et de la philosophie de Leibniz Voltaire critique la noblesse et leurs comportements. La prétention du baron. Le fils du baron non existant Il vit dans le conformiste, monde fermé (pour la baronne) Cunégonde n'existe que par son physique (potiche) Ils sont pris par leurs préjugés, ils n'évolueront pas, esprits étroits. [...]
[...] Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère. Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles. Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement: car, tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. [...]
[...] Elle s'est imposée mais ne repose sur rien. Tout est illogique (il y a un nez car il faut mettre des lunettes), tout est bien dans le meilleur des mondes. On a une critique de l'esprit nigaud de Pangloss. Critique aussi des intellectuels prétentieux qui expliquent le monde par des préjugés. Conclusion : Ce texte liminaire contient tous les éléments d'un conte philosophique. Il nous présente le milieu dans lequel vont évoluer pour un temps les personnages marionnettes guidés par l'auteur qui souhaite à travers leurs comportements ridiculisé la noblesse. [...]
[...] Extrait de l'Incipit de Candide Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten- tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la soeur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture