Commentaire composé sur la Scène 1 de la pièce de théâtre de Molière intitulée L'Impromptu de Versailles.
[...] Je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. Commençons maintenant à répéter, et voyons comme cela ira. Ah ! voici justement un fâcheux ! Il ne nous fallait plus que cela. Analyse : Le rôle pivot de Molière Il est ici l'auteur de la pièce et le metteur en scène. C'est cette double position qui le rend aussi central et moteur de la pièce : il distribue les rôles vous, prenez garde à bien représenter avec moi votre rôle de marquis pour vous, mademoiselle . [...]
[...] Croyez-moi, celui-ci sera de même ; et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. MADEMOISELLE DU PARC : Comment cela se pourrait-il faire ? car il n'y a point de personne au monde qui soit moins façonnière que moi. MOLIÈRE : Cela est vrai ; et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur. Tâchez donc de bien prendre, tous, le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. [...]
[...] En se moquant, en singeant les usages de son époque, Molière introduit donc une vive critique sociale en grossissant certains traits et en les tournant en ridicule. Conclusion : Ce théâtre dans le théâtre donne la possibilité à Molière de s'exprimer sur les rouages, les risques et les doutes inhérents à son métier. On perçoit aussi plus clairement les réflexions qui sont à l'origine de ses pièces. [...]
[...] Texte étudié : MOLIÈRE : Oui, toujours des marquis. Que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie ; et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même, dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. MADEMOISELLE BÉJART : Il est vrai, on ne s'en saurait passer. MOLIÈRE : Pour vous, Mademoiselle. [...]
[...] Il connaît ses interlocuteurs, se sont ses acteurs, probablement ses amis : un lien intime les relie manifestement. Il maîtrise son art. Il parle d'une traite, a une vue d'ensemble de la pièce, de solides connaissances sur le monde du théâtre et les règles de la comédie le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie ; et comme, dans toutes les comédies anciennes, on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même, dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie et sur ses acteurs. [...]
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