Illusions perdues est un des plus longs romans de La Comédie humaine. Il fait partie du vaste ensemble des "études de moeurs", et plus précisément des "Scènes de la vie de province". Inspiré à Balzac par son expérience d'imprimeur, il raconte l'échec de Lucien de Rubempré, jeune provincial venu à Paris en quête de gloire littéraire. Le parcours malheureux et nourri d'impardonnables faiblesses du "grand homme de province" (périphrase récurrente), alternativement héros et antihéros, est sans cesse aggravé par les contrepoints de deux cercles vertueux : la famille de Lucien et le cénacle des vrais grands hommes. Les "illusions perdues" sont celles de Lucien face au monde littéraire et à son avenir, mais aussi celles de sa famille envers ses capacités et ses qualités humaines.
Cet extrait décrit l'arrivée à Paris du jeune homme, qui découvre qu'il s'est leurré sur la vie provinciale. Il considère cela comme une grande désillusion. Grâce au regard des personnages les uns sur les autres mais aussi l'intervention de la société dans leur jugement, Balzac témoigne ici du regard qu'il porte sur la société du XIXe siècle (...)
[...] Grâce au regard des personnages les uns sur les autres mais aussi l'intervention de la société dans leur jugement, Balzac témoigne ici du regard qu'il porte sur la société du XIXe siècle. Un regard négatif Une construction en opposition - Les personnages Tout dans cet extrait concourt à valoriser les habitantes de la capitale : .elles passent en premier dans l'ordre des descriptions. Les jolies Parisiennes (ligne s'opposent ainsi à la vieillerie de la toilette de Mme de Bargeton (ligne 6). [...]
[...] Illusions perdues est un des plus longs romans de La Comédie humaine. Il fait partie du vaste ensemble des études de mœurs et plus précisément des Scènes de la vie de province. Inspiré à Balzac par son expérience d'imprimeur, il raconte l'échec de Lucien de Rubempré, jeune provincial venu à Paris en quête de gloire littéraire. Le parcours malheureux et nourri d'impardonnables faiblesses du grand homme de province (périphrase récurrente), alternativement héros et antihéros, est sans cesse aggravé par les contrepoints de deux cercles vertueux : la famille de Lucien et le cénacle des vrais grands hommes. [...]
[...] Celui-ci se rend compte qu'il s'est trompé sur ce qu'il voyait en province et se sent mal à son aise dans ce nouveau monde où il est maladroit (ses confusions, ligne 2). La focalisation de sa désillusion se porte sur Mme de Bargeton en qui il avait cru voir le sommet de l'élégance. - Pour Mme de Bargeton Un jour avant lui (la veille, ligne Mme de Bargeton a fait son deuil de ce jeune homme, qu'elle nomme, avec la condescendance de celles qui ne veulent pas avouer qu'elles se sont trompées, le pauvre poète (ligne 17). [...]
[...] Il prend conscience que ce type de femme qui passe pour jolie en province n'obtient pas la moindre attention (ligne 13) à Paris. En somme, le jeune homme répudie les illusions de ses idées sur la vie de province. - Un jugement convenu socialement Le jeune homme se rend compte de son erreur de jugement en regardant les femmes parisiennes. Ainsi, la coiffure qui le séduisait tant à Angoulême lui parut d'un goût affreux comparée aux délicates inventions (lignes 7 à des femmes de la capitale. [...]
[...] Confusions : maladresses, embarras Répudiation : abandon Châtelet : le baron de Châtelet. Mme de Bargeton le préférera à Lucien Tournure : allure, élégance Redingote : veste de soirée. Honoré de Balzac, Illusions perdues, 2e partie (1836-1843) ÉTUDE ANALYTIQUE Introduction Honoré de Balzac (1799-1850) est un écrivain, maître incontesté du roman français dont il a abordé plusieurs genres : le roman historico-politique (Les Chouans), le roman philosophique (Le Chef-d'œuvre inconnu), le roman fantastique (La Peau de chagrin), le roman poétique (Le Lys dans la vallée). [...]
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