Les illuminations, Rimbaud, recueil de poèmes, anarchie rimbaldienne, Fénéon
Rimbaud a d'abord écrit en vers. Le premier livre qu'il a publié de son vivant est Une saison en enfer (1873) qu'il a écrit après que Verlaine lui ait tiré dessus. Une saison en enfer sonne comme un testament autobiographique. Dans le dernier poème du recueil « Adieu », Rimbaud évoque un adieu à la poésie.
Se pose alors le problème de la conception des Illuminations : avant ou après Une saison en enfer ? Si on en croit Verlaine, les Illuminations ont été écrites après Une saison en enfer. Ce qui est sûr, est que le manuscrit à été confié par Rimbaud à Verlaine en 1875, pour que lui-même confie à Germain Nouveau. Le livre paraît en 1886 dans la revue « La Vogue », dirigée par Félix Fénéon, accompagné d'une notice de Verlaine. Onze ans s'écoulent entre la remise du manuscrit et la publication. Entre temps, le manuscrit circule entre plusieurs mains et finit par être publié. C'est Fénéon qui ordonnera les poèmes. C'est alors une sorte de publication posthume.
[...] Les Illuminations ont peut-être été sélectionnées. Comme leur nom l'indique les Illuminations sont des illuminations. Le début de chacun de ces textes semble brutal : irruption d'un image sans préparation, une phrase avec un article défini ou un pronom démonstratif, Rimbaud s'adresse directement à un personnage. La fin des Illuminations se termine brutalement ou par des interrogations. III/ LA METHODE DE RIMBAUD C'est un dérèglement raisonné de tous les sens pour accéder à l'inconnu. Il expose cette volonté dans La lettre du voyant Pour dérégler ses sens il utilise : l'alcool la drogue le jeûne le travail nocturne une vie nomade C'est une sorte de programme. [...]
[...] Whitman dit qu'il à voulu évoquer le peuple américain. On peut également évoquer une influence baudelairienne avec Le Spleen de Paris. Rimbaud avait un ami de collège, Ernest Delahaye, qui à écrit des souvenirs sur Rimbaud. Il explique que les idées des Illuminations lui seraient venues en lisant Baudelaire. II/ LE GENRE DES ILLUMINATIONS Rimbaud écrit à Paul Demeny le 15 mai 1871 dans la lettre du voyant : Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles Si le contenu est nouveau, la forme doit l'être aussi. [...]
[...] Il n'y a pas de lien thématique entre les poèmes. POETIQUE DU COURT CIRCUIT Rimbaud court circuite la logique du texte, il casse la continuité narrative. Perturbe la fonction référentielle. Ce n'est pas fréquent au XIXe, les cadres de la réalité vont être bouleversés Perturbe les voix narratives Changements constants d'identités, parfois même en impliquant le lecteur : Je est un autre Les univers parallèles ne sont pas astreint à la logique de la nom contradiction. C'est une vision qui cherche à défier la réalité et les conventions du langage. [...]
[...] Si on en croit Verlaine, les Illuminations ont été écrites après Une saison en enfer. Ce qui est sûr, est que le manuscrit à été confié par Rimbaud à Verlaine en 1875, pour que lui-même confie à Germain Nouveau. Le livre paraît en 1886 dans la revue La Vogue dirigée par Félix Fénéon, accompagné d'une notice de Verlaine. Onze ans s'écoulent entre la remise du manuscrit et la publication. Entre temps, le manuscrit circule entre plusieurs mains et finit par être publié. [...]
[...] Il rompt le rythme continu des longues phrases, c'est un style brutal et rapide. Il multiplie les alinéas et les phrases nominales ce qui contribue à leur apparence fragmentaire. Rimbaud à une prédilection pour le tiret et les parenthèses. Ainsi, il rend son texte plus problématique que s'il avait été écrit de façon uniforme. La parenthèse permet à une autre voix de commenter, Rimbaud les utilise comme pour montrer l'artificialité de ses poèmes. Cela permet de poétiser sa prose et de créer un rythme. [...]
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