L'île des esclaves, Scène X, Marivaux, Arlequin, Iphicrate
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) est le cinquième auteur français le plus joué par la Comédie-Française. Marivaux fut romancier, journaliste, ainsi que poète, il laisse derrière lui une œuvre énorme composée majoritairement de romans ainsi que de nombreuses pièces de théâtre, dans lesquelles il réinvente les codes de la comédie au théâtre. Marivaux étant fan de la comedia dell arte, la comédie italienne où les personnages sont définis par des caractéristiques précises, s'en inspire dans plusieurs de ses pièces comme L'île des esclaves où il reprend le personnage d'Arlequin, un serviteur comique et malicieux.
[...] Ensuite à la ligne 18 il fait allusion au lien d'amour et d'obéissance qu'il y a entre eux puis à l'expression d'affection qu'il a pour lui, c'est-à-dire Arlequin amitié, cela m'attachait à toi Et fini par se plaindre on m'avait promis L'auteur par ce passage met en avant le succès de l‘utopie et ainsi la fin du jeu. On peut constater cela par la progression du jeu. Tout d'abord, au début de la scène Arlequin est encore dans le jeu te faire commandement il est donc encore dans son rôle, puis le jeu au milieu du texte est suspendu, cela coïncide au moment où les deux personnages, Arlequin est Iphicrate se lancent dans un affrontement. [...]
[...] Puis pour finir, dans un troisième temps nous mettrons en avant le succès du jeu de Trivelin, c'est- à-dire le succès de l'utopie. Cette scène correspond à une scène de confrontation comme le montre l'échange d'accusation des deux personnages. Dès la ligne 12 les échanges fusent entre les deux personnages, tout d'abord c'est Iphicrate qui commence nouvelle insulte ton audace trahison puis c'est au tour d'Arlequin de répondre mal toute ma vie Le déroulement de l'échange montre nettement la position de force d'Arlequin, car il s'appuie sur les accusations d'Iphicrate à son encontre pour les réutiliser contre lui, comme le montrent les répétitions d'argument à différente ligne. [...]
[...] Le jeu prend fin et par le jeu des lamentations, l'auteur exprime la fin des distinctions sociales entre Iphicrate et Arlequin. Comme on peut le voir l'évolution des désignations mon cher Arlequin Conclusion : En conclusion, nous avons vu que Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux fait naitre différent sentiments chez le lecteur qui sont pour le début du texte la bonne humeur la gaité, puis vers le milieu de la pitié pour les châtiments conté par Arlequin, puis pour finir de l'attendrissement pour la scène finale. [...]
[...] Commentaire Marivaux : l'île des esclaves scène X Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) est le cinquième auteur français le plus joué par la Comédie-Française. Marivaux fut romancier, journaliste, ainsi que poète, il laisse derrière lui une œuvre énorme composée majoritairement de romans ainsi que de nombreuses pièces de théâtre, dans lesquelles il réinvente les codes de la comédie au théâtre. Marivaux étant fan de la comedia dell arte, la comédie italienne où les personnages sont définis par des caractéristiques précises, s'en inspire dans plusieurs de ses pièces comme L'île des esclaves où il reprend le personnage d'Arlequin, un serviteur comique et malicieux. [...]
[...] En effet, le début de scène est marqué par le comique habituel entre maitre et valet, ainsi que l'utilisation d'un ton léger d'Arlequin et ces jeux de mots. Puis vers la ligne 21 au milieu du texte à peu près le ton bascule avec pleurant par conséquent cela désigne la perte de gaieté, de joie de vivre qui est du au fait qu'il est touché par le discours d Iphicrate, qui à pour conséquence attendrissement final des deux personnages à la fin de la scène. [...]
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