Marivaux, "L'île des esclaves", Scène 10 - publié le 09/06/2008

Résumé du document

Lecture analytique rédigée sous forme de fiche détaillée de la scène 10 de la pièce de théâtre de Marivaux L'île des esclaves. Utile en tant que fiche de révision notamment pour l'épreuve orale de Français du baccalauréat ou comme support pour rédiger un commentaire composé. Cette lecture analytique s'articule en deux parties et deux sous parties, et contient une introduction et une conclusion complètes.

Extraits

[...] L'attitude des maîtres est dictée par la peur. 2ème partie : la notion de mérite est très importante dans cette scène ; elle va discréditer le mérite matériel fondé sur les biens : formule restrictive n'avoir eu pour tout mérite que l'or Elle oppose à cela les vraies qualités morales bonté vertus raisons : ce sont les trois qualités des Lumières Les défauts des maîtres Il y a un paradoxe entre la demande des maîtres à avoir de la pitié et les maltraitances qu'ils leur faisaient subir. [...]

[...] Le thème de la richesse apparaît plusieurs fois : - l'or et l'argent à la pauvreté des valets - antithèse : tout riches que vous êtes / tout pauvres qu'ils sont Cléanthis est en colère : - interjection ah fi - présentatif nous y voilà - anaphore qui nous, qui font les fiers - interrogations oratoires : elle pose les questions et y répond elle même - impératif faites les superbes Le but du discours est de dénoncer les mauvais traitements mais aussi de l'hypocrisie des maîtres. Marivaux dénonce le comportement tyrannique et le mépris des maîtres. II-le dénonciation du pouvoir des maîtres 1 L'évolution de la tirade 1ère partie : Cléanthis oppose le comportement des maîtres lorsqu'ils sont à Athènes et celui des maîtres quand ils sont sur l'île. [...]

[...] Son théâtre, comme ses romans s'intéresse à l'évolution des sentiments, à leur subtilité dans un contexte social qui joue un rôle primordiale : le jeu de l'amour et du hasard (1730), l'île des esclaves (1725). Présentation de la pièce : L'île des esclaves est une pièce écrite par Marivaux en 1725. Elle met en pièce Euphrosine et sa servante Cléanthis et Iphicrate et son serviteur Arlequin qui ont échoué sur une île utopique. Ces personnages habitaient initialement Athènes. Ce n'est pas une société nouvelle qu'il imagine mais il conçoit plutôt un inversement des relations de servitude. [...]

[...] Marivaux parle à travers Cléanthis et on comprend ses idées humanistes. Il s'inscrit dans le mouvement des Lumières. Conclusion de la pièce : Sous l'Ancien Régime, la soumission des uns par rapport à d'autres entraînait des abus de pouvoirs (châtiments corporels (scène insultes (scène et des comportements mesquins, intéressés et malhonnêtes de la part des domestiques. Le comportement de Cléanthis reflète cette condition. Beaumarchais exprime la même idée avec un ton plus menaçant dans le mariage de Figaro La pièce de théâtre se termine en comédie larmoyante. [...]