Verlaine nait à Metz en 1844. En 1872, il quitte femme et enfants pour Arthur Rimbaud. Ensemble, ils vont mener une vie de bohème et parcourir l'Allemagne et la Belgique. Ivre à Bruxelles Verlaine tire sur Rimbaud et le blesse. Verlaine va donc en prison et se convertit au catholicisme. Il écrit "Sagesse", mais à sa sortie, il vit à nouveau dans le dénuement. Il meurt dans la pauvreté en 1896. Ce poème, "Il pleut doucement sur la ville", a été écrit en prison. Il est tiré d'Ariette oubliée (...)
[...] Verlaine est ici en prison. Il est seul avec lui-même, ce qui produit la tristesse, la peine, la réflexion. Cette introspection est visible dans le jeu des pronoms. mon cœur, ce cœur, un cœur Le poète prend de la distance pour s'observer de manière objective. A la fin du poème, il revient sur lui-même, tire une conclusion. On observe une alternance de questions et d'exclamations : Quoi! Nulle trahison? Il veut comprendre les raisons de sa tristesse mais n'y arrive pas. [...]
[...] Verlaine va donc en prison et se convertit au catholicisme. Il écrit Sagesse, mais à sa sortie, il vit à nouveau dans le dénuement. Il meurt dans la pauvreté en 1896. Ce poème, Il pleut doucement sur la ville a été écrit en prison. Il est tiré d' Ariette oubliée L'ariette est un air de musique léger et envoutant. En quoi la musicalité du poème favorise-t-elle l'expression de la douleur ? La citation de Rimbaud n'appartient pas à ses œuvres. [...]
[...] Toutes ses assonances et allitérations rappellent le verbe pleuvoir et la pluie Cela peut faire penser au bruit de la pluie, des larmes qui tombent. Verlaine multiplie les enjambements, ils peuvent faire penser à la pluie qui tombe sans arrêt. Conclusion : Le poème est en apparence simple (répétition, vocabulaire pauvre). L'image de la pluie, qui représente les larmes, qui symbolisent l'ennui, est exploitée sous toutes ses virtualités grâce au travail sur les sonorités et les rythmes. La poésie est une sorcellerie évocatoire pour Baudelaire, ce qui signifie une alchimie entre les mots. [...]
[...] On retrouve la même rime dans le quatrain. Même les rimes isolées ne sont pas variées. Elles vont donner un caractère lancinant au poème. bruit et pluie cœur qui s'écœure B. La souffrance du poète progresse dans chaque strophe. On observe dans la strophe 1 une langueur indéfinissable. Dans la strophe on retrouve l'ennui, sentiment plus précis. La strophe 3 est marquée par l'écœurement. La voix pronominale au lieu de la voie passive est utilisée. Ce dégout peut s'expliquer par ses regrets. [...]
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