Nous pourrons donc nous demander en quoi le poème d'Albert Samain dresse un portrait de l'existence humaine et du moi, en inter-action avec la nature et le temps.
Tout d'abord nous verrons que le poème s'organise en quatre tableaux, correspondant à quatre temporalités différentes qui sont le reflet de l'existence humaine. Puis nous nous intéresserons au portrait des sensations du moi qui est dressé. Enfin nous étudierons le rapport de l'homme avec cet espace et le temps.
Le poème d'Albert Samain se compose de vingt quatre vers qui se divise en quatre sizains. Il s'axe essentiellement sur le thème du temps et du rapport de ce temps à l'existence humaine (...)
[...] La poésie d'Albert Samain fonctionne sur l'accumulation de tableaux sensitifs. Il relie l'homme à l'espace naturel et au temps en faisant une analogie entre le moment de la journée, le tableau de la nature et l'impact de ces deux choses sur le je En effet, suivant la structure des strophes, on remarque qu'Albert Samain reprend sans cesse le contexte temporel, relié à une atmosphère et il l'accole au vers suivant pour évoquer son attitude. La première phrase des strophes est toujours là pour décrire l'ambiance (vers 1 à tandis que la deuxième phrase (vers 5 et effectue une analogie entre les deux. [...]
[...] C'est lui qui trouvent que certains soirs, les fleurs ont une âme ou ressent la vague lente et lourde d'un soupir car se sont des évocations renvoyant aux sens, à la subjectivité de chacun. Cette nature est l'expression de ses états d'âmes puisqu'il y à un lien entre c'est (moments)-là et le je : Et c'est jour là, je vais courber comme un ancêtre Ce sont à ces moments-là et non pas à d'autres que le poète se sent tendre comme une femme joyeux comme un enfant ou dans l'ombre comme un mort Dans ce sens, on fera donc maintenant remarquer que c'est une véritable mise en scène de la nature et surtout une peinture des impressions face à cet univers qu'Albert Samain nous propose. [...]
[...] Nous pourrons donc nous demander en quoi le poème d'Albert Samain dresse un portrait de l'existence humaine et du moi, en inter-action avec la nature et le temps. Tout d'abord nous verrons que le poème s'organise en quatre tableaux, correspondant à quatre temporalités différentes qui sont le reflet de l'existence humaine. Puis nous nous intéresserons au portrait des sensations du moi qui est dressé. Enfin nous étudierons le rapport de l'homme avec cet espace et le temps. Le poème d'Albert Samain se compose de vingt quatre vers qui se divise en quatre sizains. [...]
[...] Ainsi le vers 1 se retrouve répété au vers 5 dans chaque sizain, tandis que certaines tournures syntaxiques commencent toujours de la même manière les vers. On notera donc une série de trois anaphores : il est de que l'on trouve pour situer dans le temps chaque strophe : il est d'étranges soirs il est de clairs matins Puis la répétition de façon anaphorique des mots où et Et ces . là, je vais . qui viennent respectivement introduire le milieu et la fin des strophes. [...]
[...] Le fait d'évoquer la femme, au début du poème, rappelle la naissance : je vais tendre comme une femme mais surtout de l'achever sur le mot mort donne l'impression que les vers progressent vers cette conclusion finale qui est aussi celle de la vie. D'ailleurs, plus on avance dans le poème, et plus cette mort semble occuper le devant de la scène avec une présence de plus en plus forte. Elle est évoquée de façon d'abord indirecte : la périphrase le cœur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin est une manière de dire qu'il cesse de battre, se repose à jamais sur son passé. [...]
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